prêt rénovations

Emprunter pour rénover

Prêt rénovation, prêt régional subsidié, nouveau prêt hypothécaire ou réutilisation du prêt existant : il y a plusieurs manières de financer des travaux de rénovation. Voici leurs atouts et leurs faiblesses.

Votre guide étape par étape

Introduction

Nous pouvons vous aider sur différents plans lorsque vous êtes en quête d’un prêt pour financer une rénovation :

  • avec notre Comparateur prêt travaux et rénovation qui permet de trouver un bon prêt rénovation sur base du montant que vous voulez emprunter et de la durée du prêt.
  • avec des conseils téléphoniques de nos experts crédit au 02 542 33 43 (tous les jours de la semaine de 9 à 12h30 et de 13 à 16h).

Pour financer les travaux projetés, vous pouvez contracter un prêt rénovation. Et parfois, sous certaines conditions, obtenir un prêt régional à 0% ou à un taux intéressant. C’est l’objet de la première partie de ce dossier.

Mais d’autres options existent qui, dans votre cas, s’avèreront peut-être intéressantes financièrement parlant : utilisation des économies placées sur un compte d’épargne, nouveau prêt hypothécaire ou réutilisation du prêt existant, avance sur assurance-vie. Nous les passons en revue dans la deuxième partie de ce dossier.


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Les prêts rénovation proprement dits

Un prêt rénovation est une forme de crédit à la consommation. En quoi diffère-t-il d’un prêt hypothécaire ? Pas de frais d’acte, pas de frais de dossier, taux d’intérêt souvent plus élevé, durée plus courte (liée au montant prêté et souvent limitée à 10 ans), montants maximaux moindres.

Les prêteurs appliquent souvent deux taux : l’un pour le prêt rénovation ordinaire, l’autre pour le prêt rénovation vert. Le premier taux est souvent environ 0,5 % plus élevé que le second.

Notre conseil : vérifiez bien ce que couvre un prêt vert. En effet, il ne s’agit pas toujours exclusivement de travaux visant des économies d’énergie; ce peut être aussi, par exemple, des travaux de sécurité. De plus, dans de nombreuses banques, la totalité du montant demandé ne doit pas être utilisée pour des investissements énergétiques ; il peut s’agir d’une fraction de ce montant : 50 %, 70 %...

Sachez aussi que le taux d’intérêt d’un prêt rénovation est fixe, alors qu’il peut être variable pour un prêt hypothécaire.

Des prêts régionaux à taux plancher

En principe, cette option est la moins chère. Les trois régions du pays accordent des prêts à des taux très avantageux, parfois à 0 % lorsqu’il s’agit de rénovations visant des économies d’énergie.

Mais les conditions d’octroi sont bien plus strictes que celles des banques, singulièrement en Flandre et à Bruxelles. Par exemple, le logement à rénover doit afficher une (très) mauvaise performance énergétique et parfois ces prêts sont réservés pour les personnes à bas et à moyens revenus.

Pour plus d’informations, consultez Rénopack pour la Wallonie, environnement.brussels pour la capitale (prêt vert bruxellois) et premiezoeker.be et/ou Vlaanderen.be pour la Flandre.

Pas d’avantage fiscal pour son propre logement

Dans les trois régions, un nouveau prêt rénovation (à la consommation ou hypothécaire) pour son propre logement ne donne plus droit à avantage fiscal. Il en va autrement pour des travaux à effectuer dans une résidence secondaire. Dans ce cas, les remboursements de l’emprunt peuvent encore donner lieu à un avantage fiscal. Si le crédit n’est pas un prêt hypothécaire, l’avantage fiscal concerne uniquement les intérêts payés.

Plus d'informations à ce sujet dans notre guide impôts.

 

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Les autres pistes pour financer une rénovation

Utiliser l’argent placé sur un compte d’épargne

Vu la faiblesse des taux d’intérêt, ne laissez pas trop d’argent dormir sur votre compte d’épargne. Nous conseillons d’y conserver l’équivalent de 3 à 6 mois de salaire net, histoire de pouvoir faire face à des frais imprévus.

Le surplus peut très bien être utilisé pour une rénovation. Avantage : pas de coût supplémentaire (intérêts, frais de dossier et d’acte), contrairement à un prêt hypothécaire.

Contracter un nouveau prêt hypothécaire

C’est, en principe, la meilleure option si vous achetez une habitation qui doit être rénovée immédiatement ou rapidement. Le montant de l’achat et de la rénovation est alors emprunté en une seule fois. Pour identifier les organismes de prêt qui offrent les meilleurs taux, consultez notre comparateur prêts hypothécaires.

Dans la plupart des institutions, seul l’argent destiné à l’achat est débloqué dans un premier temps. Le reste le sera lorsque vous démarrez les travaux, sur présentation des factures.

L’avantage du prêt hypothécaire par rapport au prêt rénovation ? Sa durée peut s’étaler sur 25 ou 30 ans, quand le prêt rénovation est souvent limité à 10 ans. Si les travaux sont onéreux, cela permet de mieux étaler dans le temps la charge de remboursement.

Le taux d’intérêt d’un prêt hypothécaire est souvent moindre que celui d’un prêt rénovation. Mais le coût réel total ne l’est pas pour autant. Car il faut inclure les frais d’acte, les frais de dossier (souvent 500 €) et généralement l’assurance solde restant dû. Au final, un prêt rénovation à 2 % peut donc être plus intéressant qu’un prêt hypothécaire à 1 %.

Réutiliser le prêt hypothécaire existant

Pour éviter de nouveaux frais d’acte, vous pouvez réutiliser votre prêt hypothécaire en cours. Autrement dit, emprunter à nouveau le capital déjà remboursé, ou une partie de celui-ci. Cette réutilisation ne peut se faire que dans la banque où le prêt initial a été octroyé. Si votre prêt hypothécaire est déjà remboursé, elle est aussi possible lorsque votre inscription hypothécaire, valable pendant 30 ans, court toujours.

Est-ce intéressant ? Tout dépend des taux d’intérêt pratiqués par les banques. Or, ceux-ci ne sont pas officiels. L’opacité règne. Sachez cependant que les taux d’intérêt d’une réutilisation sont en général plus élevés que ceux d’un nouveau prêt hypothécaire.

Tenez aussi compte de la durée minimale de la réutilisation. Dans certaines banques, elle est de 8 ans (ce qui augmente considérablement les coûts), dans d’autres de 12 mois seulement.

Enfin, si votre prêt hypothécaire est récent, vous ne pourrez pas (ré)emprunter beaucoup.

Demander une avance sur son assurance-vie

Si vous disposez d’une assurance-vie, vous pouvez parfois demander une avance pour financer une rénovation. C’est davantage possible avec une assurance groupe qu’avec une assurance-vie individuelle.

Cette option est quasiment exclue pour les jeunes, car vous ne pouvez généralement obtenir qu’un pourcentage des réserves déjà constituées.

Attention au coût caché de cette formule, en particulier l’éventuel moindre rendement de l’assurance-épargne. Trop souvent, il n’est pas possible de savoir précisément dans quelle proportion ce rendement diminuera lorsqu’on demande une avance sur son contrat.

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