Travailleurs du textile: marre de gagner des cacahuètes

Au Cambodge, les travailleurs qui fabriquent nos vêtements pour H&M, C&A, Zara ou Levi’s gagnent un salaire de misère. Profitant de cette journée internationale des droits de l’Homme, diverses actions de sensibilisation sont prévues, dont une rue Neuve. Nous-mêmes avons adressé une lettre à H&M.
Début octobre, le gouvernement cambodgien a rehaussé le salaire minimum de quelques malheureux 12$, le portant à 140$ (130€) en 2016. En résumé, les travailleurs gagnent des cacahuètes et les syndicats veulent donc faire passer le salaire minimum à 177$ (164€).
Actions au Cambodge et ailleurs
En soutien à cette revendication, des milliers de travailleurs du textile cambodgiens arborent un autocollant #WeNeed177 sur leurs t-shirts. L’action vise les marques bien connues H&M, Zara, C&A et Levi Strauss, clientes des entreprises de textile au Cambodge.
Ainsi, les actions ne se limitent pas au Cambodge. Des manifestations de soutien auront lieu à divers endroits ce 10 décembre: Pays-Bas, USA, Inde, Bangladesh, Turquie, Philippines ainsi qu’en Belgique. Achact, en collaboration avec Schone Kleren, distribuera des cacahuètes, rue Neuve à Bruxelles.
Les deux organisations demanderont aux passants de faire pression sur H&M, C&A, Zara et Levi’s afin qu’ils offrent un salaire vivable aux travailleurs de leurs chaînes de production.
Les consommateurs pourront aussi agir online en interpelant H&M, C&A, Zara et Levi’s sur leur page Facebook: « Est-ce que 164 € de salaire mensuel pour les travailleurs du textile cambodgiens est trop demandé? ».