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« Approved by Tomorrow » : et si on discutait voyages ?

13 juillet 2020

Comment se passe l’après coronavirus ? Va-t-on vers un retour à l'ancien "normal"? Pouvons-nous faire des choix plus durables ? Dans le cadre de notre campagne "Approved by Tomorrow", nous poursuivons le débat tout l’été. Aujourd'hui, nous abordons les voyages.

Même si le secteur des voyages se remet doucement, le temps où nous prenions l'avion pour aller dans des pays lointains sans réfléchir, semble révolu. Comment allons-nous voyager une fois que le coronavirus sera complètement sous contrôle ? Comment ce secteur va-t-il évoluer ? devons-nous retourner « à la normale », comme avant ? Ou devrions-nous simplement faire un pas en avant maintenant qu’il semble que nous ayons fait un pas vers plus de durabilité dans de nombreux domaines ? Qu’en pensez-vous ? Donnez-nous votre avis.

"Approved by Tomorrow" : votre voix est cruciale

Test Achats a suivi de près les mesures qui ont eu un impact sur les droits et les habitudes des consommateurs. De nombreux secteurs ont été touchés et ont dû s'adapter. Quelles leçons devons-nous tirer de la crise ? Dans quels secteurs les changements seront-ils les plus importants ? Nous voulons en discuter, avec et pour vous.

Sous la bannière "Approved by Tomorrow", nous voulons faire entendre votre voix sur les questions d'actualité. Tout au long de l'été, semaine après semaine, nous discuterons de santé, de mobilité, d'alimentation, de fiscalité ... Vous pouvez exprimer votre opinion sur les différentes plateformes de Test Achats : dans nos communautés, sur les médias sociaux ...

Nous vous invitons à nous faire part de vos propositions pour la société de consommation de demain. Car même dans la "nouvelle normalité", vous, en tant que consommateur, restez au centre de nos préoccupations.

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Thème 2 : Voyager plus durable

Pendant la crise du corona

Quand la crise du coronavirus a été décrétée pandémie mondiale, de nombreux pays ont fermé leurs frontières et leur espace aérien. Pour toutes les personnes qui avaient réservé un voyage pour le printemps et l'été, a alors commencé une période d'incertitude : pourraient-elles encore partir, ou non ?

Mais il est vite devenu évident que le virus ne disparaîtrait pas du jour au lendemain. Les voyages du printemps ont été annulés, puis ceux de l’été ont également été remis en question. Alors, comment indemniser tous ces voyageurs empêchés ? En tant qu'organisation de consommateurs, nous avons toujours été clairs : le voyage devait être entièrement remboursé, comme le stipule la législation européenne. Mais les compagnies aériennes ont ignoré cette règle et ont fait pression sur leurs clients pour qu’ils acceptent des bons de valeur à utiliser plus tard.  Alors même que la crise a touché de nombreux ménages, qui auraient certainement préféré utiliser cet argent autrement. Les organisateurs de voyages ont même obtenu le droit légal d'obliger le voyageur à accepter un voucher si son voyage était annulé entre le 20 mars et le 19 juin. 

Après la crise du corona

Depuis, l’été est arrivé et, même si des assouplissements ont été apportés, le nombre de vacanciers se rendant à l'étranger sera bien inférieur à la normale. Les voyages d'affaires et d'entreprise sont également en baisse, de nombreuses entreprises ayant investi dans des alternatives aux déplacements à l’étranger. L'impact sur l'industrie du voyage et du transport aérien se poursuivra donc très probablement encore pendant un certain temps, voire de manière permanente. Quant aux consommateurs, ils risquent de devoir payer leur billet plus cher parce qu'il y aura moins de compagnies aériennes sur le marché.

En attendant, ceux qui voyagent à l'étranger peuvent faire de bonnes affaires. Les hôtels et les opérateurs proposent souvent des réductions, voire des nuitées gratuites pour attirer les touristes et réduire les pertes. Mais, en cas de deuxième vague du coronavirus, le secteur des voyages serait à nouveau parmi les premiers à être fermé.

Nous serons donc beaucoup plus nombreux à passer nos vacances au sein de nos frontières, ce qui est une bonne nouvelle pour les chambres d'hôtes, les restaurants et les hôtels en Belgique. La demande d'hébergement sera probablement plus importante, surtout sur la côte et dans les Ardennes, mais là aussi, il faudra appliquer les mesures préventives liées au coronavirus.

Comment les voyages vont-ils évoluer, selon vous ? Pensez-vous voyager plus souvent en Belgique ou plus près de chez vous ? Ou envisagez-vous de vous envoler à nouveau vers des destinations éloignées dès que possible ? Vous sentez-vous toujours en sécurité dans les avions, les trains, les aéroports ou les gares ?

Je participe à la discussion

 

Comment le secteur des voyages peut-il devenir plus durable ou comment peut-on voyager en se souciant davantage de l'environnement ? Voici quelques suggestions

  • Préférer des vacances dans votre propre pays.
  • Obliger le secteur à fournir suffisamment d’explication lors d’une offre pour que le consommateur puisse faire un choix réfléchi et durable.  
  • Une taxe sur le kérosène : nous plaidons pour une contribution des consommateurs versée dans un fonds dédié. Trop souvent aujourd’hui, les impôts et les recettes publiques ne servent qu’à combler des déficits budgétaires structurels. Pour augmenter l’implication des consommateurs, il est essentiel d’être aussi transparent que possible sur le comment et le pourquoi de ces contributions et sur l’utilisation qui est faite de l’argent du fonds. Nous devons évoluer vers un autre modèle fiscal. 
  • Vous pouvez compenser les émissions de CO2 de votre vol en soutenant des projets axés sur la reforestation. 
  • Vous pouvez préférer la voiture pour voyager. En choisissant un modèle économe en carburant et en conduisant en douceur, vous pouvez limiter vos émissions au minimum. 
  • Il faudrait promouvoir les voyages en train : des aides de l’État devraient être accordées à la façon la plus écologique de voyager, et donc moins au secteur de l’aviation.