Première impression

Nouvelle enceinte Symfonisk: Ikea et Sonos allient design et qualité pour un prix abordable

29 juillet 2021
Symfonisk: Ikea et Sonos allient design et qualité pour un prix abordable

Après les lampes de table et les étagères, Ikea et Sonos déclinent leur enceinte WiFi Symfonisk en... tableau. A pendre ou à déposer, ce cadre audio se fait plus déco que jamais. Mais que vaut le son ? Nous avons pu en faire l'expérience en primeur. Nos premières impressions.

Installation

Le contenu de la boîte se réduit au strict minimum : enceinte, câble d'alimentation, supports de fixation murale et mode d'emploi (en mode Ikea, autrement dit : télécharger une application et suivre les instructions).

Une fois l'enceinte branchée, il faut lancer l'appli mobile Sonos S2. L'enceinte est équipée d'un connecteur Ethernet, nous l'avons testée avec Ethernet et également en Wifi, c'est-à-dire comme la plupart des utilisateurs le feront. L'appairage se fait en mettant son smartphone  près de l'enceinte via le NFC, mais cette méthode ne fonctionne pas de prime abord pour nous. Nous recourrons dès lors à la deuxième méthode, en utilisant le micro du smartphone : l'enceinte émet un son reconnu par l'application Sonos. A ce stade, l'appairage a certes réussi, mais après plusieurs échecs. 

Une fois que l'enceinte Symfonisk apparaît sur le smartphone, elle est reconnue comme une enceinte classique. L'appli demande d'indiquer dans quelle pièce se trouve l'enceinte. On peut aussi sélectionner ses applis de streaming préférées. Après avoir choisi Spotify, l'appli prévient que Sonos aura un accès complet au compte Spotify de l'utilisateur, y compris aux droits de modification de la bibliothèque. Il est toutefois possible de diffuser Spotify sur l'enceinte sans le lier au compte Sonos. Le streaming se fait alors via l'appli Spotify et non Sonos, avec Spotify Connect.

Notons qu'il n'y a pas de Bluetooth, mais l'enceinte est compatible AirPlay 2 et peut compléter d'autres enceintes Sonos. Pas de Chromecast Google disponible. 

Qualité audio

Première impression au niveau de l'écoute : la puissance de l'enceinte. Contrairement à ce que le design fin du châssis (moins de 6 cm d'épaisseur) pourrait laisser penser, l'enceinte offre des basses plutôt grasses. Et contrairement à d'autres appareils sans fil qui ont tendance à privilégier les basses au détriment du reste du spectre, la Symfonisk délivre un équilibre correct des basses, laissant suffisamment de place aux fréquences supérieures. Elle a toutefois du mal à gérer les plages dynamiques élevées dans les morceaux exigeants. 

Les gammes moyennes ont une bonne présence, qui rend agréablement les voix. C'est dans les hautes fréquences qu'on remarque les limites de l'enceinte par rapport à ce que l'on peut attendre d'un modèle Hi-Fi. La face de recouvrement de style scandinave (différentes illustrations sont possibles), certes très tendance, ajoute probablement un obstacle aux aigus. Mais la performance globale reste satisfaisante pour une enceinte murale compacte. Elle pèche néanmoins au niveau du volume de son pour bien remplir l'espace de notre living. 

Placement

Deux orientations sont possibles: en vertical ou à l'horizontale. L'orientation verticale nous a semblé plus naturelle. 

Utilisée seule, l'enceinte-tableau offre un rendu trop étroit en configuration mono, et n'arrive pas à remplir une grande pièce. Vu son prix abordable (179 €), nous conseillons d'acheter un second appareil pour avoir une configuration stéréo correcte et un champ sonore plus large. Il est possible de relier les deux enceintes avec un câble afin de n'utiliser qu'une seule prise murale (ni le câble de connexion ni le cache-fils ne sont fournis). Moins de 360 € pour une installation stéréo, ça reste intéressant par rapport à la concurrence.

Même s'il s'agit, en théorie, d'une enceinte sans fil, il y a toujours des câbles d'alimentation à cacher.

 

Finitions 

La boîte a l'air correct, et quand nous déballons l'appareil, l'aspect est plutôt positif au premier regard. Cependant, au toucher, le dos et la face se révèlent être en plastique bon marché. Mieux de loin que de près, donc. Mais il y a un bon côté : le géant suédois du design a prévu des faces interchangeables pour sa nouvelle enceinte, on peut donc se la jouer perso, en fonction de sa déco. 

Notre avis

Au niveau de sa consommation, l'enceinte puise 2,5 W en stand-by et entre 5 et 10 W en utilisation. Si vous vous en offrez deux, vous serez donc à plus de 5W en veille. Ce n'est pas dramatique, juste un peu ennuyeux. Notre avis Ikea et Sonos ont réussi à trouver un bon compromis entre un design agréablement sobre et une qualité sonore correcte, le tout pour un prix abordable. Dans l'ensemble, la Symfonisk délivre un bon son sous de jolis dehors, ce qui ne devrait pas manquer de séduire un certain nombre d'utilisateurs. Surtout parmi ceux qui privilégient l'esthétique à un son Hi-Fi pur et dur.

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