AT&T
Le géant américain des télécoms AT&T (2 305 BEF; 62,63 USD), 1er opérateur longue distance aux USA avec ± 50 % du marché, vient d'annoncer ses résultats 97. Malgré un 4e trimestre meilleur que prévu, son bénéfice par action a reculé de 20 % sur l'ensemble de l'année par rapport à 96, essentiellement en raison de lourds investissements. Le groupe poursuit sa restructuration (vente d'activités non stratégiques, importantes réductions de coûts) de manière à pouvoir développer son activité de base, les télécoms. Ainsi, il vient d'annoncer le rachat de Teleport, spécialisé dans les communications locales pour entreprises. La libéralisation des télécoms met AT&T sous forte pression : sa part de marché dans les communications longue distance aux USA est déjà passée de 62 à 50 % ces 5 dernières années. A l'étranger, il manque à AT&T un partenaire de poids pour répondre aux exigences des multinationales. Des acquisitions ne sont pas à exclure. Pour 98, nous tablons sur un bénéfice par action de 3,3 USD. Armstrong, le nouveau PDG, cherche à rendre AT&T moins bureaucratique et plus dynamique. Toutefois, si les premières mesures sont énergiques, les défis restent immenses et la stratégie manque encore de clarté. L'action est correctement évaluée, mais nous n'achèterions pas. Si vous en avez encore, vendez.
AT&T
Les restructurations ont fait grimper le cours (en USD), mais les défis restent immenses. Ne pas acheter.