GEC - Vente d'Alstom et reprise de Tracor
Le britannique GEC (270 BEF; 456 pence), actif principalement dans l'électronique de défense (34 % du chiffre d'affaires), les transports (33 %), l'électronique industrielle (19 %) et les communications (10 %), continue son recentrage autour de l'électronique. Il a cédé en Bourse la moitié de sa participation dans Alstom, filiale commune avec le français Alcatel et constructeur du TGV, et a racheté aux USA le producteur de systèmes de défense Tracor. Il a ainsi pu améliorer ses marges, d'une part grâce à son implantation aux USA (où la rentabilité dans l'électronique est meilleure qu'en Europe) et d'autre part grâce à son désengagement du secteur des transports (sa division la moins rentable). Un programme de rachat d'actions propres donne également un petit coup de pouce aux futurs bénéfices par action (moins d'actions en circulation) : nous misons sur 26,5 p. pour 98-99 (+ 7 %) et 29,6 p. pour 99-2000 (+ 11 %). A plus long terme, le gouvernement français ayant accepté de renoncer à contrôler l'industrie de la défense, on pourrait assister à des concentrations au niveau européen. On parle d'un mariage de GEC avec le français Thomson CSF (actuellement détenu à 58 % par Thomson SA, c.-à-d. par l'Etat). Cela renforcerait le groupe dans l'avionique et les communications militaires et ouvrirait le marché français à GEC. Le recentrage sur l'électronique et les perspectives d'alliance dans la défense sont très prometteurs pour GEC. L'action est correctement évaluée. Acheter.
GEC
La restructuration de GEC est prometteuse et devrait soutenir le cours (en pence). Acheter.