KBC - KBC rompt avec Rabobank
La nouvelle de l'interruption jusqu'en 2000 des négociations entre KBC Holding de bancassurance (2385 BEF) et la néerlandaise Rabobank a fait baisser le cours. Cela ne change cependant rien à la stratégie du groupe, qui pour sa croissance future mise surtout sur l'expansion à l'étranger (agences bancaires et gestion de portefeuille) et la poursuite du développement de sa branche assurances. Même si l'accent est à présent mis surtout sur l'Europe occidentale, l'Europe centrale et de l'Est continuent à l'attirer. Ainsi, la KBC a une participation dans une banque hongroise, est candidat dans le cadre de la privatisation d'une banque tchèque, et souhaite accroître ses intérêts dans la banque polonaise Kredyt Bank PBI. Ce qui est nouveau, c'est que la KBC, contrairement aux autres banques belges, entend disposer à l'étranger également d'un réseau d'agences pour particuliers ("retail banking") et y faire de la bancassurance. L'internationalisation de sa société de Bourse KBC-Securities est également au programme. En Belgique, KBC va développer ses activités de service, dans des agences moins nombreuses mais plus grandes (fusion des agences KB et Cera), employant un plus grand nombre de spécialistes et avec des heures d'ouverture plus étendues. Elle mise aussi sur une collaboration plus étroite entre les agences bancaires et les agents d'assurances du groupe. KBC est un groupe bien dirigé aux perspectives excellentes, encore renforcées par la fusion (synergies entre les activités bancaires et d'assurance). La crise asiatique et les problèmes liés aux fonds spéculatifs américains ont fortement pesé sur le cours, pourtant ils n'ont selon nous qu'un impact très limité sur les activités et le bénéfice de KBC. L'action est correctement évaluée. Acheter.
KBC
KBC remonte lentement après la chute due à la crise asiatique et aux hedge funds. Acheter.