Nouvel étiquetage des denrées alimentaires : enfin plus de clarté !

Une nouvelle réglementation s’applique aux informations reprises sur les étiquettes des denrées alimentaires. Nous saluons l’avancées en matière de lisibilité, d’étiquetage nutritionnel, de mention des allergènes, d’origine… Autant de chose que nous demandions depuis longtemps. Mais il reste des points à améliorer.
Rapide coup d’œil sur les changements
- La lisibilité : le nouveau règlement évite que les informations soient écrites trop petit ou que des informations importantes soient en partie masquées.
- Si une allégation nutritionnelle figure sur l’emballage, la valeur nutritionnelle doit désormais figurer sur l’étiquette à travers 7 éléments : valeur énergétique, teneur en matières grasses, acides gras saturés, glucides, sucres, protéines et quantité de sel.
Cette obligation s’étendra en 2016 aux étiquettes de toutes les denrées alimentaires préemballées. - Focus sur les allergènes : les constituants nutritifs susceptibles de provoquer des réactions allergiques doivent être mis en évidence dans la liste des ingrédients ou via une mention « contient » Objectif : les identifier au premier coup d’œil. Ces informations devront aussi être fournies pour les denrées alimentaires qui ne sont pas préemballées (par exemple, dans les cantines).
- Des origines plus claires Si l’origine de l’ingrédient primaire est différente de celle du produit, le fabricant est tenu de l’indiquer, en précisant ou non son origine spécifique. (ex : le "yaourt grec" au lait néerlandais)
A partir d’avril 2015, L’origine de la viande de volaille, de porc, de mouton et de chèvre devra aussi figurer sur l’étiquette. Jusqu’à présent, ce n’était obligatoire que pour la viande de bœuf. - Plus d’infos sur les graisses : les huiles et les graisses d’origine végétale doivent être reprises sous les désignations "huiles végétales" et "graisses végétales", suivies de leur origine spécifique (p. ex. : huiles végétales – huile d’olive).
- Plus difficile de tricher. Les mentions suivantes devront aussi apparaître sur l’étiquette, le cas échéant : "Décongelé", la date de congélation, « Imitation » (si un ingrédient typique a été remplacé par un autre qui doit être mentionné), eau ajoutée (pour la viande et les produits de la pêche dans lesquels l’eau ajoutée représente plus de 5 % du poids du produit fini), "Viande reconstituée" ou "Poisson reconstitué",...
Nous ne baissons pas la garde
Nous regrettons ainsi l’absence de mention d’origine obligatoire pour les préparations de viande (charcuterie, saucisses, …), la non application des nouvelles règles d’information et d’étiquetage aux boissons alcoolisées,…
Nous continuons donc de nous battre pour améliorer la situation, en nous associant notamment à la réflexion, cruciale à nos yeux, de la Commission sur l’harmonisation européenne de la présentation de la valeur nutritionnelle.