Eviter l’intoxication au CO

Détecteurs de fumée, de chaleur, de C0… 
Ils se ressemblent, on les trouve dans les mêmes rayons, mais ils visent, comme leur nom l’indique, des manifestations différentes. Ne les confondez pas. 

Les détecteurs de fumée constituent le meilleur moyen d’alerte incendie. Ils émettent à cette fin un signal sonore suffisamment strident pour vous tirer d’un sommeil rendu potentiellement plus profond par les fumées nocives. Sachant que les départs de feu les plus à risques surviennent la nuit. 
Idem pour les détecteurs de chaleur, mais ceux-là sont réservés aux pièces où un détecteur de fumée risquerait de donner trop de fausses alertes.

Les détecteurs de CO, tout aussi bruyants, visent quant à eux le monoxyde de carbone résultant de la combustion incomplète d’énergie fossile. Pour rappel, ce gaz inodore, incolore, a surtout la fâcheuse caractéristique d’être mortel en cas d’accumulation intempestive dans l’habitation. 

Dans les pages qui suivent, vous trouverez nos conseils prévention et des infos relatives à ces différents détecteurs. 

Que dit la législation ? 

Les détecteurs de chaleur et de CO ne font l’objet d’aucune exigence réglementaire en Belgique.

En revanche, nos 3 régions ont rendu les détecteurs de fumée obligatoires quasi partout. Quasi, parce que Bruxelles ne l’impose – pose et entretien à charge du propriétaire - que dans les logements loués. En Wallonie et désormais en Flandre, cela concerne tous les logements. Et si la pose est également à charge des propriétaires dans les biens loués, les locataires sont ici tenus d’entretenir les détecteurs et d’avertir les propriétaires en cas de dysfonctionnement. 

Mais dites-vous bien qu’au vu de l’inestimable service que peut rendre, à prix modique, un détecteur de fumée, c’est moins la loi que le souci de vous protéger, vous-même et vos biens, qui doit ici constituer votre principale motivation.  

Pour les normes, le nombre et le positionnement des détecteurs voyez les pages suivantes.