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Êtes-vous curieux de connaître la consommation réelle des automobiles ?

Quels sont les principaux rejets polluants liés aux émissions des véhicules réglementés au niveau européen ?
Le monoxyde de carbone (CO), les oxydes d’azote (NO et NO2, regroupés sous NOx), les hydrocarbures imbrûlés (HC), et les particules en suspension (PM) sont responsables de la majorité des émissions polluantes dérivées des moteurs à essence, diesel et alternatifs. Ces émissions polluantes sont réglementées par les normes européennes d’émission. Si le dioxyde de carbone (CO2) n’est pas considéré comme polluant car il ne provoque pas de problèmes de santé et ne nuit pas à la faune et la flore de manière directe, il constitue toutefois le principal gaz à effet de serre. Une augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère aggrave le phénomène planétaire de réchauffement climatique. En conséquence, l’Union européenne a également inscrit dans la loi des seuils d’émission de CO2 des véhicules. 
Quel est le lien entre consommation de carburant, pollution et émissions de CO2 de ma voiture ?
La consommation de carburant et les émissions de CO2 sont directement liées : plus une voiture consomme de carburant, plus elle rejette de CO2. En un mot : les carburants contiennent du carbone qui produit de l’énergie en phase de combustion. C’est cette énergie qui fait avancer le véhicule. La combustion de carbone résulte dans un rejet de CO2. Le taux de carbone du carburant varie en fonction du type de carburant (essence, diesel, etc.), ce qui signifie qu’il est facile de calculer les émissions de CO2 si l’on connait la consommation et le type de carburant. En comparaison, les émissions polluantes (NOx, HC, CO, et PM) des voitures sont plus complexes, car elles dépendent de plusieurs facteurs en plus de la consommation de carburant. Prenons l’exemple des voitures diesel, où les émissions de NOx dépendent principalement des conditions de fonctionnement (température, pression) du moteur et du bon fonctionnement des systèmes « post-traitement » du véhicule.
Comment sont déterminées la consommation et les émissions de CO2 de ma voiture ?

La consommation de carburant et les émissions de CO2 sont fixées en laboratoire dans des conditions spécifiques et à l’aide d’un dynamomètre, qui ressemble à un tapis roulant pour voiture. Les véhicules sont placés sur le dynamomètre et suivent une série précise d’accélérations et de décélérations appelée « cycle ». Avant chaque test, le dynamomètre est calibré en fonction de la masse du véhicule et des autres résistances rencontrées par le véhicule sur la route. Jusqu’en 2017, le cycle utilisé pour la mesure de la consommation et des émissions polluantes des véhicules dans l’Union européenne était le nouveau cycle européen de conduite (NDEC). Toutefois, les valeurs de consommation et d’émissions de CO2 enregistrées par le NEDC s’éloignent de plus en plus des chiffres réels. De ce fait, le NEDC est progressivement remplacé par la procédure d'essai mondiale harmonisée pour les voitures particulières et véhicules utilitaires légers (WLTP), qui produit des résultats plus proches de la réalité. En outre, le test RDE, qui vérifie les émissions sur route, a été récemment ajouté à la procédure de certification des véhicules afin de recouper les valeurs d’émission mesurées en laboratoire par la WLTP.

Si la consommation et les émissions de CO2 figurent déjà sur le certificat d’immatriculation du véhicule et sur sa brochure, alors en quoi les valeurs renseignées sur ce site web sont-elles utiles ?

Au cours des vingt dernières années, les valeurs de consommation réelle des véhicules particuliers ont présenté des écarts grandissants avec les valeurs officielles indiquées par les fabricants. L’écart moyen en 2001 était de 9 %, mais en 2017, cet écart avait atteint une moyenne de 39 %, sans qu’aucun changement de la procédure de certification ne survienne entre-temps. Bien que le passage récent du nouveau cycle européen de conduite (NEDC) à la procédure d'essai mondiale harmonisée pour les voitures particulières et véhicules utilitaires légers (WLTP) réduira certainement l’écart entre les valeurs réelles et officielles, des indices tendent à prouver que l’écart demeurera significatif.

Dans ce contexte, le projet MILE21 vise à établir des taux de consommation et d’émission réels pour les anciens et nouveaux modèles automobiles disponibles sur le marché. Pour obtenir ces taux, les données de consommation fournies par les consommateurs sur le site web du MILE21 seront prises en compte, ainsi que d’autres sources. 

Pourquoi ma consommation de carburant diffère des taux annoncés par le fabricant de la voiture ?

Malgré l’adoption récente de la procédure d'essai mondiale harmonisée pour les voitures particulières et véhicules utilitaires légers (WLTP), qui rapprochera certainement les valeurs annoncées par les fabricants aux valeurs réelles, les valeurs enregistrées sur la route diffèrent encore de celles calculées en laboratoire. En pratique, il existe bien des facteurs susceptibles d’entraîner une consommation plus importante qu’en laboratoire, notamment la température ambiante, la circulation, le style de conduite, l’air conditionné, et le chargement du véhicule.

Quelles sont la fiabilité et l’exactitude des données publiées sur ce site web ?
Mile21.org compilera des données recueillies à partir de plusieurs sources différentes. Ces sources comprendront les données officielles (ex : caractéristiques techniques du véhicule et valeurs officielles de chaque modèle), les données de consommation issues des modèles statistiques, les données d’émissions en conditions réelles, et les données de consommation sur route enregistrées par les utilisateurs. Les données officielles s’appuieront sur les informations fournies par le fabricant du produit et seront publiées comme telles sur le site web. 
Les mesures sur route et en laboratoire seront enregistrées par le LTA et la TNO, dont la solide expérience de terrain garantira la réalisation des tests selon un protocole scientifique rigoureux et grâce à de bonnes connaissances en ingénierie.
Les données de consommation partagées par les utilisateurs seront soumises à des contrôles de vraisemblance au moment de la saisie. Il est toutefois impossible de se prémunir complètement des informations inexactes. Cependant, si l’expérience individuelle des conducteurs peut présenter des différences significatives, l’accumulation de données issues d’un vaste groupe de conducteurs donnera une bonne indication de la performance réelle d’un véhicule.
Comment puis-je réduire ma consommation de carburant et mes émissions de CO2 par l’écoconduite ?
La consommation de carburant et les émissions de CO2 sont directement liées : une baisse de 10 % de la consommation entraîne une baisse de 10 % des émissions de CO2. L’usage de carburants contenant des additifs biologiques comme l’E10 ou l’E5 réduira également l’émission de gaz à effet de serre, car le carbone contenu dans l’additif biologique est issu de sources renouvelables au lieu d’énergies fossiles.
Il est généralement possible de réduire votre consommation de manière efficace en évitant les coups de frein inutiles, et en évitant de rouler à grande vitesse sur l’autoroute, c’est-à-dire au-dessus des 100 km/h. Cela s’explique par le fait que le moteur mobilise presque toute son énergie pour accélérer après un arrêt ou pour propulser le véhicule, même dans le cas d’un véhicule ultra-léger. Si vous conduisez beaucoup en ville, votre consommation de carburant peut être significativement réduite si vous anticipez l’arrivée aux feux de circulation à au moins 100 mètres. Il en va de même pour les embouteillages. Si vous roulez plus doucement sur l’autoroute, votre voyage en sera évidemment un peu plus long. En conditions réelles, cette différence est bien souvent négligeable (quelques minutes tout au plus), à moins que vous ne parcouriez une très longue distance sur l’autoroute. Souvenez-vous : la sécurité avant tout. Ne provoquez jamais de situations dangereuses en pratiquant l’écoconduite.
L’entretien adéquat du véhicule contribuera également à la réduction de sa consommation de carburant : pression des pneus, freinage intempestif (frottement des plaquettes de frein contre les disques pendant la conduite), parallélisme des roues (ex : défaut de parallélisme à la suite d’un accident mineur), charge utile trop élevée ou barres de toit (ex : porte-skis et chaînes à neige en été) sont autant d’éléments pouvant engendrer une consommation élevée.
Comment le projet MILE21 peut-il m’aider à découvrir la consommation réelle de ma voiture ? Comment peut-il m’aider à prendre une décision d’achat éclairée ?

Les partenaires de MILE21 ont développé des modèles qui prédisent la consommation réelle à partir des tendances identifiées lors des tests de consommation sur route. Le projet MILE21 va élargir l'application de ces modèles pour fournir aux utilisateurs des données réalistes sur la consommation de carburant. Sur la base des commentaires des utilisateurs de toute l'Europe, la surveillance augmentera et les valeurs de consommation prévues pourront donc être encore améliorées. Les consommateurs qui souhaitent acheter une nouvelle voiture peuvent comparer la consommation de carburant réelles des voitures éligibles.

Voulez-vous en apprendre davantage sur les performances réelles des véhicules ?

Que signifie la réception par type et comment cela fonctionne-t-il dans l’Union européenne ?
Dans l’Union européenne, les modèles sont soumis à une procédure d’homologation, appelée réception par type, avant de pouvoir entrer sur le marché. Aux fins de la réception par type, les véhicules sont testés en laboratoire afin de vérifier leur consommation et leur taux d’émissions polluantes. Concernant les émissions polluantes, et conformément aux normes européennes, la réception par type impose des mesures sur route avec des seuils à ne pas dépasser. Les taux de rejets polluants, d’émission de CO2 et de consommation enregistrés au cours de ces tests sont indiqués comme performance environnementale officielle de chacun de ces modèles. 
Qui est chargé de vérifier les émissions lors de la procédure d’homologation, et qui contrôle la bonne réalisation des tests ?

La réception par type est délivrée par une autorité d’homologation. Il en existe une pour chaque État membre de l’Union européenne. Le choix de l’autorité chargée de la réception par type du véhicule est à la discrétion du fabricant. Les fabricants sont responsables des tests d’homologation, supervisés soit par l’autorité d’homologation, soit par un service technique nommé par cette même autorité. Les protocoles d’essai sont déterminés et établis par la directive-cadre 2007/46/CE sur la réception par type des véhicules à moteur. Les émissions et la consommation de carburant sont déterminées par la procédure d'essai mondiale harmonisée pour les voitures particulières et véhicules utilitaires légers (WLTP). Pour la WLTP, mais pas pour le NEDC, les taux d’émissions de CO2 imposés par la procédure d’homologation sont contrôlés à partir d’échantillons prélevés en usine. Une fois le véhicule mis en circulation sur les routes européennes, il n’existe aucun autre contrôle de sa performance ou de sa consommation.

Comment ont évolué les règles en matière de réception par type jusqu’ici, et comment vont-elles évoluer à l’avenir ?

La procédure d’homologation s’appuyait sur le nouveau cycle européen de conduite (NEDC), élaboré dans les années 1980. Tous les objectifs en matière d’émissions de CO2 étaient jusqu’à présent fixés en fonction du NEDC. Le caractère obsolète du NEDC et l’écart grandissant observé entre les valeurs réelles et officielles ont conduit en septembre 2017 à l’adoption de la procédure d'essai mondiale harmonisée pour les voitures particulières et véhicules utilitaires légers. En comparaison du NEDC, la WLTP correspond mieux aux performances sur route. Toutefois, les seuils d’émission de CO2 en 2020 ayant été fixés en fonction du NEDC avant l’adoption de la WLTP, les valeurs enregistrées par la WLTP pourront être converties pour le NEDC jusqu’en 2020. C’est pourquoi les utilisateurs auront accès à deux valeurs d’émissions de CO2. Les prochains objectifs en matière d’émissions de CO2 seront fixés en fonction de la WLTP. 

 

Quelles différences entre le NEDC et la WLTP ?

Le nouveau cycle européen de conduite (NEDC) et la procédure d'essai mondiale harmonisée pour les voitures particulières et véhicules utilitaires légers (WTLP) sont réalisés en laboratoire et servent à mesurer la consommation de carburant, les émissions de CO2 et les rejets polluants lors d’un cycle de conduite exécuté sur dynamomètre. Le NEDC présentait différent problèmes, le principal étant son profil de conduite souple qui n’était pas représentatif de la conduite réelle. Il ne prenait pas en compte la température ambiante, et les effets des nouvelles technologies avaient tendance à être surestimés. Pour compenser ces défauts, la WLTP a été mise au point afin de mieux refléter les conditions réelles de conduite avec un profil plus dynamique et une plage de température. L’impact des nouvelles technologies est désormais également évalué en conditions réelles. 

Que sont les émissions en conditions réelles?

Le test RDE est un protocole de mesure sur route des émissions polluantes, et intervient en complément de la WLTP dans la procédure d’homologation. Le véhicule est conduit sur une route présentant des conditions proches de la réalité, y compris des différences d’altitude, de température et de vitesse. Les émissions mesurées au cours du test ne doivent pas dépasser un certain seuil, légèrement plus élevé que celui déterminé en laboratoire et qu’on appelle le facteur de conformité.

Que sont les normes européennes d’émission?

Les normes européennes d’émissions, dites normes Euros, réglementent les émissions polluantes des véhicules roulants, tels que les voitures, vans, camions et bus. Les rejets polluants comprennent notamment le monoxyde de carbone (CO), les oxydes d’azote (NO et NO2), les hydrocarbures imbrûlés (HC) et les particules en suspension (PM). Tous les nouveaux modèles commercialisés dans l’Union européenne doivent se conformer aux valeurs limites d’émission imposées par les normes Euros en vigueur à la date de la vente.

Quelles sont les principales différences entre les normes d’émissions (par exemple entre la norme Euro 5 et Euro 6) ?

Les normes Euros sont entrées en vigueur en 1992 et sont devenues de plus en plus strictes au fil des ans. Tous les quatre ou cinq ans, une nouvelle norme entre en vigueur dans l’Union européenne. La différence principale entre une norme et la suivante repose dans les valeurs limites d’émission. Par exemple, une voiture essence Euro 5 ne doit pas rejeter plus de 1 gramme de monoxyde de carbone par kilomètre, alors qu’une voiture essence Euro 6 ne doit pas rejeter plus de 0,5 gramme par kilomètre. 

Click here Cliquez ici pour consulter les valeurs limites d’émission des voitures particulières dans l’Union européenne.

Pourquoi la norme Euro 6 est-elle sous-divisée (Euro 6a, Euro 6b, Euro 6c, Euro 6d-TEMP, Euro 6-d) ?

En partie à cause de l’affaire Volkswagen, la norme Euro 6 a été mise à jour à de nombreuses reprises depuis son entrée en vigueur en septembre 2014. Chaque mise à jour a donné lieu à une nouvelle lettre de désignation (de « a » à « d ») Les mises à jour successives en entrainé des modifications des valeurs limites d’émission fixées en 2014 et/ou ont entrainé des modifications des critères de test des émissions visant à réduire l’écart entre les valeurs officielles et réelles. Par exemple, la norme Euro 6a utilise une méthode de mesure des particules en suspension (PM) différente de la norme Euro 6b, tandis que la norme Euro 6c a inclus le nouveau cycle européen de conduite (RDE) à titre de vérification.

Voulez-vous découvrir l’ingénierie du projet MILE21 ?

Comment nos tests sont-ils réalisés, en laboratoire ou sur route ?
Avant les tests en laboratoire, nous réalisons un essai en descente sur une piste de test afin de déterminer la résistance au roulement du véhicule, utilisée ensuite pour calibrer le dynamomètre en laboratoire. Le véhicule est ensuite soumis à la WLTP, en prenant en compte le démarrage à froid et à chaud, et des régimes stables, où le moteur tourne à des régimes spécifiques.
Pour les tests sur route, un système de mesure des émissions (PEMS) embarqué sur le véhicule est connecté au pot d’échappement, et mesure ainsi la concentration de CO2. Le véhicule est soumis au test RDE sur un parcours conforme aux abords de Thessalonique.
D’où proviennent les valeurs indiquées sur le site web du projet MILE21 ?
Les valeurs de consommation indiquées sur le site web sont des prédictions. Les prédictions sont réalisées à partir de trois variables principales :
1. le type de carburant utilisé
2. la masse du véhicule (masse en ordre de marche)
3. l’année de fabrication. Cela afin de prendre en compte les performances du moteur améliorées au fil des ans.
Le lien entre ces variables et la consommation de carburant est établi par l’analyse de régression d’une large base de données relatives à la consommation réelle des conducteurs néerlandais de 2004 à aujourd’hui. Avec le temps, le modèle peut être perfectionné par la prise en compte d’autres conditions de circulation, telles que la température extérieure ou l’altitude, et/ou à l’aide de données de contrôle et des données renseignées par les utilisateurs (fonctionnalité bientôt disponible).
Quelles sources de données externes seront prises en compte dans ce projet ?
Les données recueillies aux fin de la réception par type du véhicule proviendront d’un fournisseur externe et, dans le cas des données RDE, directement des fabricants. Nous œuvrons à l’inclusion des données tierces d’émissions enregistrées sur route en complément des estimations de consommation réelle calculées en interne afin d’améliorer la fiabilité des informations fournies au consommateur. 
Comment le projet MILE21 collecte le reste des données disponibles sur ce site web ?
Les données initiales du véhicule comprennent les données de la réception par type et les données tierces enregistrées sur route. MILE21 recueille également des données à l’aide de dispositifs de diagnostic embarqués sur plusieurs véhicules à travers l’Europe. Les données sont ensuite transférées vers la plateforme MILE21, où une série d’algorithmes calcule la consommation réelle du véhicule.
Quels sont les instruments utilisés par MILE21 pour recueillir les données ?
MILE21 utilise des dispositifs de diagnostic embarqués sur les véhicules et permettant la lecture directe des données. Ces données comprennent une série de paramètres transmis par Wi-Fi ou 3/4G vers la plateforme MILE21. Ces paramètres servent à calculer la consommation de carburant. Conformément à la réglementation et après 2020, les nouveaux véhicules devront être équipés d’un débitmètre pour carburant qui fournira des données de consommation directement à partir du dispositif de diagnostic embarqué.
Comment les données recueillies sont-elles harmonisées ?
Les informations recueillies à partir des mesures sont utilisées pour affiner le modèle mathématique de base. Les données de consommation renseignées par les consommateurs servent à ajuster les valeurs indiquées pour les véhicules particuliers. Si des incohérences sont constatées entre les valeurs générales et les résultats individuels, le propriétaire a la possibilité de faire examiner ces écarts.
Où puis-je trouver plus d’informations à propos des modèles basés sur l’analyse de régression utilisés dans ce projet ?
La description du modèle sera publiée en mai 2019 dans un rapport de la TNO pour MILE21.
Utilisez-vous uniquement des modèles basés sur l’analyse de régression, ou bien avez-vous mis en place d’autres modèles ?

Pour commencer, MILE21 aura recours à des modèles basés sur l’analyse de régression utilisant des données réelles pour calculer les valeurs de consommation. Une extension de ces modèles utilisera sûrement les données recueillies pour calibrer des modèles physiques capables de simuler les valeurs de consommation pour n’importe quelle situation donnée sur un parcours prédéterminé.