Les assurances-épargne que nous recommandons sont celles dont nous pensons que l’assureur qui les gère sera en mesure d’encore offrir un bon rendement ces prochaines années. Pour estimer ce rendement, nous nous basons sur le taux garanti (plus il est élevé, plus le produit est intéressant). Mais nous examinons aussi comment, dans le passé, l’assureur est parvenu à dégager une participation bénéficiaire au-delà de ce rendement garanti. Le taux garanti devenant de plus en plus faible, la capacité à offrir une jolie participation bénéficiaire prend de plus en plus d’importance.  

Quelques critères permettent d’estimer si un assureur sera encore en mesure d’offrir une bonne participation bénéficiaire (l’octroi de cette dernière n’est toutefois jamais garanti) :

– S’agit-il d’un nouveau produit ou d’un produit plus ancien, qui a déjà fait ses preuves ? S’il s’agit d’un nouveau produit, il faut être prudent. Les assureurs ont souvent tendance à offrir un rendement élevé sur les nouveaux produits qu’ils lancent, mais le rendement baisse ensuite rapidement. Lorsqu’un nouveau produit est lancé, nous examinons le rendement des autres produits (plus anciens) que l’assureur gère. Si le rendement est correct, nous pouvons inclure le nouveau produit dans notre sélection d’achat. Dans le cas contraire, nous le rejetons.

– L’assureur doit-il encore payer un taux garanti élevé sur d’autres assurances-épargne ? Si c’est le cas, il est probable qu’une bonne partie du rendement qu’il dégage soit affectée en priorité au paiement des intérêts garantis de ces autres produits, et qu’il ne reste en fin de compte plus grand-chose à distribuer au-delà du taux garanti pour l’assurance-épargne qui vous intéresse.

– L’assureur octroie-t-il un rendement plus élevés aux nouveaux versements ? S’il agit de la sorte, c’est souvent le signe que le rendement baissera ensuite. C’est un mauvais point pour nous.   Au-delà du rendement, nous examinons aussi les frais. S’ils sont trop élevés, nous déconseillons l’assurance-épargne car le rendement s’en ressentira trop.  

Enfin, nous rejetons les assurances-épargne proposées par des compagnies d’assurance dont la solidité financière nous paraît insuffisante.