Les réponses à ces questions guideront les choix d’allocation de votre capital, c’est-à-dire la manière dont vous allez répartir vos investissements entre différentes classes d’actifs comme les actions, les obligations, les comptes d’épargne ou à terme, voire d’autres produits plus spécifiques.
Vos objectifs : revenus ou croissance ?
Votre stratégie dépendra de vos attentes. Certains investisseurs souhaitent obtenir un revenu régulier à travers les intérêts d’obligations ou les dividendes d’actions ou de fonds. D’autres chercheront plutôt à faire croître leur capital, en investissant dans des actifs à fort potentiel d’appréciation, souvent liés à des secteurs innovants ou en développement rapide.
Mais la plupart d’entre vous se situeront sans doute entre ces deux extrêmes, avec une stratégie qui combine une part de revenus et une part de croissance.
Les préférences personnelles jouent également un rôle. Vous pouvez par exemple accorder une importance particulière aux critères environnementaux ou éthiques, ou encore privilégier la performance pure, sans contrainte extra-financière. Il n’y a pas de réponse unique : il s’agit avant tout d’un choix individuel.
Votre tolérance au risque
Un autre critère fondamental est votre tolérance au risque, autrement dit votre capacité à supporter une baisse temporaire de la valeur de votre portefeuille. Si vous êtes réticent à toute perte, vous opterez pour un portefeuille plus défensif, avec une part importante d’obligations ou de produits à capital garanti.
Si, au contraire, vous êtes prêt à accepter une certaine volatilité en échange d’un rendement espéré plus élevé, vous pourrez vous tourner vers une part plus importante d’actions. Rappelons que le potentiel de rendement croît généralement avec le niveau de risque.
Votre horizon de placement
Enfin, la durée pendant laquelle vous pouvez laisser votre argent investi est déterminante. Un jeune investisseur, ou quelqu’un qui épargne en vue d’un objectif lointain, peut adopter une stratégie plus dynamique. Il aura le temps de surmonter les éventuelles périodes de baisse sur les marchés.
En revanche, si vous êtes proche de la retraite ou si vous prévoyez d’utiliser votre capital dans les prochaines années pour un projet personnel, une approche plus prudente est souvent préférable.
À retenir
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Un portefeuille bien construit dépend de vos objectifs personnels (revenu, croissance ou équilibre).
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Il doit correspondre à votre tolérance au risque, c’est-à-dire à votre capacité à supporter des pertes temporaires.
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Votre horizon de placement (court, moyen ou long terme) influence fortement la composition idéale de votre portefeuille.
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Il n’existe pas de portefeuille "idéal" universel, mais bien un portefeuille adapté à votre profil.