Alphabet USD 1.1% 15/08/2030
(US02079KAD90)Notre conseil
Évaluation
Risque
Nos conseils en obligations se fondent sur l’analyse de plusieurs caractéristiques, propres à chaque obligation.
L’émetteur de l’obligation
Une obligation peut être émise par un Etat, une institution semi-publique, une entreprise privée. Dans la mesure où le paiement des coupons et le remboursement de l’obligation à l’échéance dépendront de la santé financière de l’émetteur, nous veillons à opter pour des émetteurs qui présentent de bonnes chances de pouvoir honorer leurs obligations. Nous nous basons pour cela, entre autres, sur le rating octroyé par les agences de notation et/ou sur une analyse des fondamentaux de l’émetteur (son activité est-elle risquée, génère-t-elle suffisamment de liquidités, quel est le poids de son endettement, etc). Les émetteurs présentant une notation + ou ++ présentent une bonne solvabilité. Les émetteurs dont la notation est - ou -- présentent par contre un degré de risque plus élevé, face auquel il convient d’être plus prudent. Enfin, quel que soir l’émetteur, nous déconseillons généralement les obligations subordonnées. En cas de faillite de l’émetteur, les détenteurs de telles obligations ne sont effet remboursés qu’après tous les autres créanciers, ce qui diminue encore davantage la probabilité de récupérer (un petit) quelque chose.
La durée de l’obligation
Lorsque les taux sont bas, nous privilégions les obligations de courte durée de façon à minimiser le risque qu’en cas de remontée des taux, vous soyez bloqué pendant longtemps avec une obligation offrant peu de rendement. A l’inverse, lorsque les taux sont élevés, nous privilégions les obligations de longue durée. Nous veillons toutefois à écarter les obligations de trop longue durée (notamment les obligations perpétuelles) dans la mesure où il devient extrêmement difficile de prédire quelle sera la situation financière de l’émetteur à une si longue échéance. Le risque de l’obligation en devient trop élevé.
La devise de l’obligation
Lorsque nous conseillons une obligation émise dans une devise étrangère, nous analysons préalablement le risque et le potentiel (évalué du point de vue de la parité du pouvoir d'achat) de cette devise. Si la devise est instable et présente un risque de baisse élevé, nous déconseillons les obligations dans cette devise. Par contre, si la devise présente de bonnes chances de s’apprécier face à l’euro et que le rendement compense suffisamment le risque supplémentaire que présentent les variations de change, les obligations dans cete devise peuvent être candidates à l’achat.
Le rendement de l’obligation
A risque égal, et tenant compte des caractéristiques précédentes, nous privilégions les obligations offrant le meilleur rendement. Ce rendement doit par ailleurs être suffisamment élevé pour compenser les risques de l’obligation. Nous comparons enfin ce rendement à d’autres placements présentant un risque égal ou moins élevé (comptes d’épargne, assurances-épargne, bons de caisse, comptes à terme) afin de déterminer si l’obligation mérite bien un conseil à l’achat.
Précautions
Les obligations ne sont pas un placement sans risque. Le poids de chaque émetteur dans votre portefeuille ne devrait dès lors pas dépasser 5 %. En ce qui concerne les obligations plus risquées, n’achetez que si votre profil de risque le permet. Enfin, tenez compte du fait que certaines obligations sont peu négociables et dès lors difficiles à revendre (à un bon prix) avant l’échéance.