Le contrat porte sur deux milliards d'euros. Une bonne nouvelle pour le groupe français.
Et certes, celui-ci progresse dans l’exécution de sa stratégie.
Toutefois, compte tenu de ses déboires des dernières années et des faibles résultats, son action est un peu plus risquée que la moyenne européenne.
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Eurostar a commandé 50 trains à grande vitesse à Alstom, pour un montant de 2 milliards d’euros, afin de préparer l’ouverture à la concurrence sur la ligne Paris–Londres. Les premières livraisons sont prévues pour 2031, à raison de 15 rames par an. Ces rames permettront aussi de réduire de 30% les coûts de maintenance, selon Alstom.
Le site de Charleroi d’Alstom sera impliqué dans le développement des nouvelles rames.
Ce contrat est l’un des plus importants remportés par Alstom en 2025 (avec de gros contrats signés aux USA). Il consolide la position du groupe en tant que leader européen de la très grande vitesse, face à la concurrence du chinois CRRC ou de l’allemand Siemens Mobility. Alstom devrait donc dépasser un de ses objectifs importants : revenir à un ratio commandes / chiffre d’affaires supérieur à 1 sur l’exercice en cours.
Alstom a récemment confirmé ses perspectives pour l'exercice 2025-26, dont une croissance du chiffre d'affaires de 3 à 5%. Une annonce qui n’a pas cependant pas déclenché grand enthousiasme. Car par ailleurs, le groupe a déçu les investisseurs ces derniers temps. Ses prévisions de trésorerie générées ont été inférieures aux attentes. Et il affronte régulièrement des retards dans ses livraisons.
