L’ETF de la semaine : que pensez-vous de l’Australie ?
Miser sur l’avenir de l’Australie dans les terres rares ?
Miser sur l’avenir de l’Australie dans les terres rares ?
L’Australie a conclu un accord avec les USA pour développer sur son territoire la production de terres rares et de métaux critiques. De quoi faire de l’industrie minière australienne une alternative crédible à la domination chinoise, soutenir la compétitivité nationale et créer des opportunités pour la Bourse de Sydney.
Nous consacrons 5% de notre portefeuille dynamique à l’ETF UBS MSCI Australia UCITS ETF AUD.
Le secteur des services financiers représente la plus grande part de ses investissements, suivi par les matières premières, les biens de consommation cycliques et la santé.
L’économie australienne montre sa capacité de rebond après une période marquée par un coût élevé du crédit.
Certes l’inflation au 3e trimestre (3,2%) limite la marge de manœuvre pour de nouvelles baisses des taux. Mais les trois baisses pratiquées cette année et le taux principal actuel à 3,6% ont quand même facilité l’accès au crédit. Les ménages augmentent leurs dépenses et soutiennent l’économie.
Le secteur des ressources du sous-sol australien conserve son rôle de moteur de croissance. Même si la demande chinoise est moins dynamique que par le passé, il maintient le pays sur une trajectoire positive.
Le développement des terres rares, consolidé par l’accord avec les USA, offre d’autant plus d’horizons à l’industrie minière.
Le secteur minier australien a subi une baisse de la demande mondiale et une concurrence étrangère accrue, notamment pour le nickel.
En se rapprochant des USA pour les terres rares, l’Australie renforce sa place sur ce marché stratégique. Le pays peut mieux valoriser ses ressources et espère dépasser ainsi 2% de croissance dès 2026.
Malgré la notoriété des ressources naturelles, le secteur minier représente moins de 19% de la Bourse australienne. La finance y occupe la première place avec 42%.
La pharmacie et les biens de consommation cyclique représentent chacun 8%, l’industrie et l’immobilier chacun 6%.
La Bourse est orientée vers l’intérieur, liée aux tendances domestiques et à l’appétit des ménages pour le crédit et la consommation.
Cette orientation, rassurante en période d’incertitude mondiale, offre à Sydney un potentiel de surperformance par rapport aux places plus dépendantes des échanges internationaux.
Le marché australien, malgré sa valorisation un peu supérieure à celle du reste du monde, conserve un potentiel attractif. Cependant, il présente un niveau de risque plus élevé que l’Europe et les USA, plutôt proche de celui du Mexique ou de l’Inde.
La Bourse de Sydney est donc réservée aux investisseurs prêts à assumer un risque plus élevé pour profiter des perspectives positives du marché australien.