Malgré la guerre en Ukraine, notre portefeuille ne résiste pas trop mal

Compte tenu des circonstances, la perte de notre portefeuille équilibré en février est assez limitée. Nous ne changeons rien à ce portefeuille ce mois-ci. 
Veillez à ne pas vous défaire d’investissements solides, même si les pertes sur papier risquent d’encore augmenter. Restez calme et conservez vos positions. 
Une chute excessive des cours peut même être considérée comme une opportunité d'achat.

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Les craintes exprimées par les investisseurs en janvier sont devenues réalité en février. C'est la guerre en Europe, et donc aussi dans les portefeuilles des fonds. Sur le mois de février, les marchés boursiers ont chuté et les taux d'intérêt ont monté (ils baissent de nouveau en mars). Mais les dégâts sont relativement limités.

Il peut être surprenant de constater que certaines Bourses ont progressé le mois dernier. Ce n'est pas illogique : de nombreux pays ne sont pas directement touchés par le conflit et/ou disposent d'autres atouts susceptibles d'attirer les investisseurs (comme les matières premières). Dans notre portefeuille, il s'agit des fonds qui investissent en actions mexicaines (+5%) ou sud-coréennes (+1%). Les premières ont bénéficié à la fois de bonnes nouvelles macroéconomiques et de bonnes nouvelles de sociétés. Les secondes ont bénéficié de meilleures prévisions de la part des sociétés.

Ceci dit, la plupart des catégories ont été fort touchées, à l’image des fonds d'actions de la zone euro. Notre maître-achat dans cette catégorie, WisdomTree Eurozone Quality Dividend Growth UCITS ETF, a ainsi cédé 6,5%. Il faut dire que cette région est, économiquement parlant, la plus impliquée dans le conflit. Les dommages potentiels y sont aussi les plus grands. Nous limitons notre exposition à ce poste à 5% du portefeuille.