Quoi qu’il en soit, nous ne changeons rien à la composition de nos portefeuilles.
Leurs rendements annuels moyens sont de :
– 8,6% sur 1 an, -1,5% sur 3 ans et -0,3% sur 5 ans pour notre portefeuille défensif ;
– 12,4% sur 1 an, -0,2% sur 3 ans et 1,3% sur 5 ans pour notre portefeuille équilibré ;
– 14,7% sur 1 an, 1,5% sur 3 ans et 3,6% sur 5 ans pour notre portefeuille dynamique.
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Un mois où tout semble aller de travers
Si Wall Street, le marché boursier le plus important et le plus influent, semble avoir limité les dégâts, avec un gain moyen de 2,2%, ce n’est qu’une apparence : ce résultat est uniquement dû à la solidité du dollar, qui s’est apprécié de 2,8%.
D'autres régions s'en sortent moins bien. La plupart des Bourses y ont non seulement baissé en monnaie locale, mais leurs devises ont aussi plongé dans le rouge face à l'euro.
Les obligations ont-elles mieux fait ? Non, car la légère hausse des rendements obligataires a annihilé tout bénéfice. Et au final, nos portefeuilles ont concédé en octobre tous les gains réalisés en septembre.
Élections américaines
Même si l'élection présidentielle américaine n’avait lieu qu’en novembre, c’est en octobre que les investisseurs se sont montrés le plus inquiets. Tant les consommateurs que les entreprises ont attendu le résultat des élections avant de reprendre leurs dépenses ou leurs investissements.
Face à l’hypothèse d’un nouveau dérapage budgétaire, les pressions inflationnistes ont resurgi et les rendements obligataires américains ont à nouveau dépassé les 4%. Le marché obligataire américain étant la pierre angulaire du marché obligataire international, les taux d'intérêt ont augmenté plus ou moins partout. C'est en partie pour cela que les marchés obligataires (mondiaux) ont aussi baissé.
Les gagnants…
Parmi les actions de nos portefeuilles, seules les actions américaines et canadiennes ont progressé (+0,4%). Elles le doivent respectivement à la force du dollar et à la baisse des taux de la banque centrale canadienne.
Parmi les obligations, les obligations à haut rendement en euro (+0,6%) et en dollar (+2,1%) ont en revanche largement surpassé les emprunts d'État dans ces monnaies (de respectivement 1,5% et 1,6%). Les investisseurs sont en effet désormais convaincus que les économies vont se redresser (atterrissage en douceur ou même absence d'atterrissage) et que peu d'émetteurs seront dès lors en difficulté.
Enfin, les obligations en yuan chinois (uniquement dans notre portefeuille défensif) ont nagé à contre-courant (+1,6%). Le mérite en revient à la force de la devise chinoise (+1,4%) et à la confiance accrue sur ce marché après l'annonce de toute une série de mesures économiques.
… et les perdants du mois
La tête de turc a été le marché boursier sud-coréen (-4,7%), plombé par l'incertitude entourant l'impôt sur les bénéfices d'investissement (au moins 20%). Cet impôt aurait dû être introduit au début de l'année prochaine, mais il a été décidé début novembre de le supprimer. Trop tard donc pour rebooster les rendements du mois d'octobre.
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