Les actifs financiers britanniques ont bien accueilli la victoire des conservateurs.
Pour la première fois depuis juin 2016 et le référendum du Brexit, la livre sterling a atteint 1,20 EUR.
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Jusqu’ici, Boris Johnson disposait d’une majorité relative et restait tributaire du support des parlementaires les plus radicaux de son parti ainsi que des unionistes d’Irlande du Nord.
Pour son nouveau mandat, il disposera d’une vaste majorité absolue, constituée de parlementaires qui lui seront reconnaissants d’avoir réunifié leur parti, d’avoir obtenu le meilleur résultat électoral depuis Thatcher en 1983 et d’avoir poussé les travaillistes à leur pire défaite depuis les années ’30.
Son accord de Brexit devrait donc être rapidement approuvé. Les chances d’un nouveau report ou d’un second référendum sont définitivement écartées.
Par contre, les négociations d’un nouvel accord de libre-échange et la période de transition devraient durer des années. L’impact économique du Brexit ne devrait donc pas être entièrement ressenti de sitôt.
De quoi rassurer une économie qui en avait bien besoin. En effet, les chiffres relatifs aux mois d’août, septembre et octobre révèlent une croissance nulle face aux trois mois précédents et de 0,7% seulement sur un an. En cause, l’incertitude quant aux modalités et à la date du Brexit, qui ont empêché les entreprises d’investir.
Des questions d’importantes persistent néanmoins.
Johnson optera-t-il pour le maintien d’une proximité avec l’UE ? Ou préférera-t-il s’en éloigner et privilégier les avec les USA ?
Et le Royaume-Uni parviendra-t-il à rester uni ? Les nationalistes écossais ont fait le plein de voix, dominent le Parlement à Edimbourg et souhaitent un nouveau référendum portant sur l’indépendance de l’Ecosse, qui demeure pro-européenne…
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