Le groupe cherche toujours à devenir un acteur important et compétitif de la fonderie de puces électroniques. C’est loin d’être gagné mais les publications récentes et les prises de participation constatées dans le capital nous amènent à revoir à la baisse le niveau de risque associé à cette action (de 4 à 3).
En dépit de son important rebond depuis le début de l’année, l’action ne nous semble pas surévaluée.
CONSERVEZ.
Au cœur d’une profonde transformation stratégique, le géant des semiconducteurs a publié pour le 3e trimestre des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, avec un chiffre d’affaires en hausse de 3%, une marge brute en net progrès et un retour au bénéfice.
Pour le 4e trimestre, le groupe s’attend à une petite perte mais pour la suite, il se montre plus optimiste. Il souligne qu’actuellement la demande est supérieure à l’offre et que cette tendance persistera en 2026, en particulier dans les processeurs CPU pour centres de données (23% du chiffre d’affaires). Les opérateurs mettent à niveau leurs infrastructures informatiques en lien avec le déploiement rapide de l’intelligence artificielle.
Si Intel a cédé ces dernières années de précieuses parts de marché à la concurrence, l’horizon s’éclaircit depuis le partenariat stratégique conclu avec le géant NVIDIA qui prévoit une collaboration dans l’élaboration des prochaines générations de processeurs. Ce dernier est entré au capital d’Intel à hauteur de 4%. Le japonais Softbank a quant à lui acquis 2%. Et l’Etat fédéral américain a pris une participation de 9,9%. Des soutiens de poids pour mener à bien la stratégie ambitieuse du groupe : devenir à moyen terme un géant de la fonderie, compétitif par rapport au leader taïwanais TSMC.
Cours au moment de l’analyse : 39,54 USD
Intel est le premier fabricant mondial de microprocesseurs pour ordinateurs (CPU). Il est également bien présent dans les processeurs pour serveurs informatiques.
