Le résultat trimestriel de Melexis soulage !
Faut-il investir en Bourse dans l’action du groupe Melexis dont le résultat trimestriel rassure ?
Faut-il investir en Bourse dans l’action du groupe Melexis dont le résultat trimestriel rassure ?
Les résultats trimestriels sont dans le haut des attentes. Et des déclarations optimistes ont aussi rassuré les investisseurs. Le court terme pourrait demeurer difficile. Mais à long terme, les perspectives restent intactes.
ACHETEZ.
Au 3e trimestre, par rapport à un an plus tôt, le chiffre d’affaires a reculé de 13,1%, la marge opérationnelle est passée de 25,9% à 17,6% et le résultat net a chuté de 46,2%. C’est toutefois conforme aux attentes des analystes et légèrement supérieur à celles du groupe.
Le groupe Melexis a continué d'enrichir son portefeuille de produits (3 nouveaux produits au 3e trimestre, soit 9 sur les 9 premiers mois de l'année). Et il a réduit sa dépendance au secteur auto (88% du chiffre d’affaires sur ces 9 premiers mois, contre 90% en 2024), en se renforçant dans des applications dans d’autres secteurs (notamment la robotique).
Pour l’ensemble de 2025, Melexis prévoit maintenant un chiffre d’affaires de 840 à 845 millions d'euros, contre 835 à 845 millions auparavant, malgré le contexte rendu difficile par la faiblesse du dollar et par les problèmes d'approvisionnement liés au fabricant de puces Nexperia : celui-ci produit des puces pour voitures de moindre qualité et ses soucis pourraient paralyser la production automobile (ce qui aurait alors des répercussions sur l'activité de Melexis).
Nous sommes quant à nous devenus un peu plus prudents et nous réduisons nos prévisions de bénéfice par action à 2,95 EUR pour 2025 (contre 3 auparavant), 3,65 EUR pour 2026 (contre 4) et 4,15 EUR pour 2027 (contre 4,35). Mais nous restons convaincus du potentiel de croissance de Melexis et des marchés sur lesquels il opère.
Cours au moment de l’analyse : 62,15 EUR
Le groupe belge Melexis développe, fabrique, teste et vend des semi-conducteurs utilisés surtout pour l’industrie automobile (la plus grosse partie de son chiffre d’affaires), et dans une moindre mesure pour l’électronique grand public et la robotique.