L’action Novartis ne fait plus partie de nos favorites
Faut-il investir en Bourse dans l’action du groupe Novartis qui multiplie les acquisitions ?
Faut-il investir en Bourse dans l’action du groupe Novartis qui multiplie les acquisitions ?
Le labo ne relève pas ses prévisions pour l’ensemble de 2025, ce qui laisse présager un 4e trimestre difficile. Et s’il reste confiant pour 2026, des déceptions ne sont pas à exclure. Vu la hausse de l’action depuis le début de l’année, nous devenons plus prudents. N’achetez plus.
L’action ne fait plus partie de nos favorites européennes.
CONSERVEZ.
Le labo Novartis multiplie les rachats pour compenser l’effet des pertes de brevets qu’il subit par ailleurs. En septembre, il s’était renforcé en cardiologie avec le rachat de la biotech américaine Tourmaline Bio et un nouvel accord avec le chinois Argo Biopharma.
A présent, il annonce le rachat de l’américain Avidity Biosciences pour 12 milliards de dollars. Un prix élevé qui s’explique par le fait qu’Avidity dispose de trois produits (pour traiter des maladies neuromusculaires rares) qui feront l’objet d’une demande d’homologation d'ici fin 2026 déjà. De quoi générer rapidement des revenus donc. Novartis relève dès lors son objectif de croissance annuelle moyenne de son chiffre d’affaires pour la période 2024-2029 à 6% (contre 5% auparavant).
Pour l’ensemble de 2025, Novartis confirme ses prévisions, à savoir une hausse du bénéfice opérationnel ajusté de 10 à 14% et une hausse du chiffre d’affaires (hors effets de change) de 8 à 9%. Certes, cette hausse a été de 13% au 1er semestre, mais elle s’est ralentie à 7% au 3e trimestre, en raison de la concurrence des génériques (sur l’Entresto, le Promacta et le Tasigna) et de la concurrence du Bimzelx d’UCB (sur le Cosentyx).
Cours au moment de l’analyse : 103,16 CHF
Novartis est un groupe pharmaceutique suisse présent dans les médicaments sur ordonnance et focalisé sur quatre domaines thérapeutiques : d’une part cardio-vasculaire, rénal, métabolique, ensuite immunologie, puis neurosciences et enfin oncologie.