Bayer
DE000BAY0017Notre conseil
Risque
La méthodologie de Test Achats invest repose sur une approche multifactorielle qui conjugue à la fois des critères d’analyse fondamentale et l’observation du cours de l’action. Au final, nos analystes formulent leurs recommandations sur base de quatre facteurs : évaluation de l’action, qualité financière de l’entreprise, volatilité de l’action et tendance du cours à court et moyen terme.
Les critères d’analyse fondamentale
L’analyse fondamentale d’une entreprise consiste en l’étude de :
- ses documents comptables (compte de résultat, bilan, tableau des flux de trésorerie)
- son environnement économique (perspectives de croissance, étude de la concurrence…).
A partir de cette analyse fondamentale, nos analystes déterminent :
- l’évaluation de l’action (chère, correcte, bon marché)
- la qualité financière de l’entreprise (mauvaise, moyenne, bonne).
Le facteur Value
L’évaluation de l’action repose sur l’étude de plusieurs ratios, choisis en fonction de la nature de l’entreprise (société industrielle, compagnie d’assurance, banque, société immobilière, holding).
Chacun de ces ratios (à l’exception du ratio cours / valeur intrinsèque) est calculé dans une perspective historique, mais aussi sur la base des estimations de nos analystes. L’évaluation de l’action est ensuite déterminée en comparant les ratios actuels, d’une part à leurs niveaux historiques, et d’autre part en coupe transversale (c.à.d. par rapport aux ratios de sociétés du même secteur d’activité, du même pays, ainsi que par rapport à un échantillon mondial d’actions).
Le facteur Qualité
Tout comme l’évaluation de l’action, la détermination de la qualité de l’entreprise repose sur l’étude de plusieurs critères, le plus souvent des ratios, choisis en fonction de la nature de l’entreprise (société industrielle, compagnie d’assurance, banque, société immobilière, holding).
Vous trouverez la définition de la plupart de ces critères dans notre lexique.
Chacun de ces critères, dont le nombre varie en fonction du type de société, est alors comparé soit à une valeur fixe, soit à un benchmark (un panel mondial de sociétés).
Lorsque le critère est meilleur que la valeur fixe déterminée ou meilleur que le benchmark, la société reçoit un point au regard de ce critère.
Les points obtenus par une société sont additionnés pour obtenir une note sur 6, 9 ou 10 en fonction du type de société observée.
Si un des critères est manquant, et afin de ne pas pénaliser une société, un prorata sur 6, 9 ou 10 est calculé comme suit :
nombre de points obtenus * nombre total de critères / nombre effectif de critères.
Ce score standardisé est calculé pour chacune des sociétés dont nous suivons l’action, mais aussi pour chaque société comprise dans notre benchmark.
Enfin pour déterminer si une société doit être considérée comme une entreprise de bonne qualité, de mauvaise qualité ou de qualité moyenne, nous observons au sein du benchmark à partir de quel score une société appartient au meilleur tiers de l’échantillon et à partir de quel score une société appartient au plus mauvais tiers de l’échantillon.
Nous comparons ensuite le score obtenu par chaque société à ces deux valeurs pivots.
Dans le meilleur tiers, la société est considérée comme étant de bonne qualité.
Dans le plus mauvais tiers, la société est considérée comme étant de mauvaise qualité.
Entre ces deux pivots, la société est considérée comme étant de qualité moyenne.
Ci-dessous un exemple de calcul pour une société industrielle.
Les critères d’analyse technique
A côté des facteurs fondamentaux, dépendant exclusivement de l’information comptable d’une société et de ses perspectives chiffrées, nous observons également des facteurs liés à l’observation historique du cours, comme la volatilité et le momentum de l’action.
La volatilité
La volatilité est l’expression du risque historique d’une action. Plus une action est volatile, plus elle est risquée. La littérature financière a démontré que, en moyenne, les actions les plus risquées ne sont pas les plus rémunératrices, bien au contraire. Les actions les moins volatiles permettraient en effet de réaliser en moyenne une meilleure performance.
Nous calculons la volatilité d’une action en observant l’écart type annualisé des rendements mensuels logarithmiques de l’action, calculés sur une période de 120 mois (10 ans).
Volatilité annualisée =σ*√12
Avec σ = écart type des rendements logarithmiques mensuels de l’action.
Le momentum
L'effet momentum a été initialement mis en évidence en 1993 et a été depuis largement documenté dans la littérature financière, pour différents marchés financiers.
L'effet momentum, c’est la tendance des titres ayant enregistré une bonne (ou mauvaise) performance sur les 3 à 12 derniers mois, à enregistrer une bonne (ou mauvaise) performance sur les 3 à 12 prochains mois.
Au-delà de 12 mois, il y a un effet de retour à la moyenne : les actions qui ont performé le mieux (ou le moins bien) feront moins bien (ou mieux) au cours des quelques années suivant l'observation de cet effet momentum.
L'effet momentum est donc avant tout un effet de court terme.
Des situations spécifiques / à risque
A côté des critères quantitatifs énumérés ci-dessus, il existe une série de situations auxquelles nos analystes prêtent une attention toute particulière et qui peuvent orienter leur recommandation.
Une introduction en Bourse récente
La littérature financière tend à démontrer que les actions nouvellement introduites en Bourse sous performent le marché sur le moyen et le long terme.
Une opération importante de fusion / acquisition
De nombreuses sociétés se lancent dans des opérations, parfois importantes, de fusion et /ou d’acquisitions, à la recherche de synergies commerciales ou de synergies de coûts.
En pratique, les synergies escomptées sont rarement au rendez-vous, ou pas dans les proportions anticipées, ou sans commune mesure avec le prix (élevé) payé.
Une augmentation de capital importante
Une augmentation de capital d'un montant raisonnable peut servir à financer le développement de l'activité d'une entreprise, tout en préservant son équilibre dettes / fonds propres.
Une augmentation de capital plus importante peut servir à financer une acquisition ou simplement à recapitaliser une société en difficultés.
Toute levée de fonds des dernières années est donc étudiée avec attention, tout comme les conditions dans lesquelles elle s’est déroulée (droits de souscription, délais de souscription ….).
Des ennuis judiciaires
De gros ennuis judiciaires sont souvent une cause évidente de sous valorisation d'une action, qu'il pourrait être tentant de mettre à profit. Or, s’il existe bien sûr un principe de présomption d'innocence, mieux vaut se tenir à l’écart de tels dossiers.
Une participation étatique trop importante
Les intérêts des différents actionnaires d'une société sont parfois divergents et cela est d'autant plus vrai si l'Etat est un important actionnaire. Les décisions d’administrateurs représentant un Etat sont souvent influencées par des considérations politiques et électorales et ne tiennent dès lors pas assez compte de l'intérêt des actionnaires privés.
Avertissements
L’investisseur doit toujours garder à l'esprit que :
- les différents facteurs que nous utilisons dans notre méthodologie ont été testés dans la littérature financière sur la base de portefeuilles d’actions; il n'y a donc pas de garantie, mais uniquement une forte probabilité, que leurs effets fonctionnent au niveau d'une action individuelle;
- en dehors de l’effet momentum, la majorité des facteurs de notre méthodologie ont montré leur capacité à identifier les actions offrant les meilleures perspectives sur de longues périodes; le caractère prédictif de ces facteurs est par ailleurs fluctuant dans le temps : chacun des facteurs peut sous performer durant certaines périodes (parfois assez longues).