Le titre n’est pas cher mais le manque de visibilité nous incite à la prudence.
Ne vous précipitez pas pour acheter.
CONSERVEZ.
Ces 2 dernières années ont été difficiles : la dernière génération de fil à scier (pour panneaux solaires) n’est toujours pas rentable, la filiale BBRG l’est trop peu, la hausse des prix des matières premières est difficile à répercuter sur les prix de vente. Le groupe a réduit son objectif de marge opérationnelle à moyen terme (passé de 10 à 7%). En 2018, la marge s’est limitée à 4,9%. Au 1er semestre 2019, grâce aux réductions de coûts, elle a rebondi un peu plus que prévu (à 5,7 contre 5,1% un an plus tôt). Le chiffre d’affaires a gagné 2,9% mais en partie grâce aux effets de change. Les volumes vendus ont quant à eux reculé de 1,1%. Pour le 2nd semestre, nous attendons une nouvelle baisse des volumes vendus. L’activité renforcement de pneus, qui a soutenu le résultat du 1er semestre, aura du mal à réitérer sa performance. Et bon nombre de marchés du groupe se dégradent. Bekaert devra poursuivre ses réductions de coûts. La marge opérationnelle du 2nd semestre ne dépassera pas celle du 1er. Nous tablons sur un bénéfice 2019 de 2,10 EUR par action, bien soutenu par la baisse des charges exceptionnelles et des charges financières (par le refinancement de sa dette). Dans ce cadre d'ailleurs, le groupe émet une obligation.
Plus d’info dans notre analyse | Bekaert émet une nouvelle obligation à 7 ans
Cours au moment de l'analyse : 24,82 EUR
Bekaert est un groupe industriel belge spécialisé dans la transformation de métaux (produits tréfilés, filtres, matériaux composites…) et dans les techniques de recouvrement par fibres métalliques. Il réalise 60% de ses ventes dans les pays émergents. Ses débouchés principaux se situent dans l’automobile (45% des ventes), la construction (21%) et l’énergie (7%).