Non. Si le cours a grimpé, c’est grâce aux qualités défensives de l’action. Mais au vu des défis que le groupe doit encore relever, mieux vaut rester prudent.
CONSERVEZ.
Depuis 6 ans, le bénéfice est inférieur à celui de 2004 (2 USD) par action. Et les récentes communications sont peu convaincantes. Ce ne sont pas tant les opportunités de croissance qui manquent (dans les pays émergents, le groupe ne fournit que 1,5% du volume total de boissons consommées). Le défi est ailleurs : alors que les goûts évoluent vers une alimentation plus saine, le groupe doit préserver son offre principale : les sodas de type Coca-Cola, Fanta, etc., très rentables et assurant 60% du chiffre d’affaires; il doit innover dans des versions premium et peu sucrées et se développer sur de nouveaux marchés. (p. ex. comme avec l’acquisition récente de Costa Coffee). Cela requiert des investissements significatifs. Au total, à moyen terme le groupe vise une croissance du chiffre d’affaires de 4 à 6% par an et une hausse du bénéfice par action de 7 à 9% par an. Ce n’est pas impossible mais pas facile, même sans compter les frais de restructuration et la faiblesse des devises des pays émergents. Toutefois, le groupe assure être en mesure de dégager rapidement plus de liquidités, ce qui devrait permettre une croissance modeste du dividende, tout en maîtrisant la dette. Mais après la récente hausse du cours, le rendement du dividende a un peu faibli (à ±3% brut).
Cours au moment de l'analyse : 51,12 USD
Présent dans plus de 200 pays, l’américain Coca-Cola est le numéro un mondial des boissons non alcoolisées : des sodas (Coca-Cola, Sprite, Fanta), mais aussi de l’eau (Dasani, Chaudfontaine en Belgique), des jus de fruits (Minute Maid) et des boissons énergisantes (Powerade). Il est sur le point d’acquérir le britannique Costa Coffee, numéro 2 mondial des chaînes de cafés (derrière Starbucks).