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Nos portefeuilles sont restés stables en mars

Nos portefeuilles de fonds de placement et de trackers sont restés stables en mars. Nous ne changeons pas de stratégie.

Nos portefeuilles de fonds de placement et de trackers sont restés stables en mars. Nous ne changeons pas de stratégie.

Publié le 13 avril 2023
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Nos portefeuilles de fonds de placement et de trackers sont restés stables en mars. Nous ne changeons pas de stratégie.

Nos portefeuilles de fonds de placement et de trackers sont restés stables en mars. Nous ne changeons pas de stratégie.

Nous n'avons procédé à aucun changement. Mais ne vous laissez pas avoir par ce calme apparent.

Le rendement annuel moyen sur 10 ans est de 2,2% pour notre portefeuille défensif, de 4,7% pour notre portefeuille équilibré et de 5,4% pour notre portefeuille dynamique.

Le mois de mars a été incroyablement volatil. De part et d’autre de l'Atlantique, des banques ont fait faillite et ont dû être renflouées. De nombreuses devises ont perdu du terrain par rapport à l'euro. Pourtant, l'évolution de nos portefeuilles types d'un mois à l'autre est étonnamment stable. Ne vous laissez pas avoir par ce calme apparent. Sous la surface, les bouleversements sont bien là. Faites preuve de bon sens et continuez à diversifier votre portefeuille.

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Ce qui a fonctionné en mars

Les obligations se sont imposées comme les grandes gagnantes du mois. Pourquoi ? Parce que dans le sillage de la crise bancaire, beaucoup d'argent a été transféré des actions vers les obligations. Avec pour conséquence une hausse des cours obligataires et une baisse des rendements obligataires.

Prenons l'exemple de iShares Euro Government Bond 3-5Y UCITS ETF. Ce tracker, investi exclusivement dans une trentaine d'obligations d'État en euro, a enregistré un gain de 2,3%. Et comme la catégorie « obligations d'État en euro » représente 35% de notre portefeuille défensif, c’est ce dernier qui a le mieux performé parmi nos trois portefeuilles types.

Les fonds d'obligations d'État libellés en dollar, comme le tracker Lyxor US Treasury 3-7Y UCITS ETF, n'ont, eux, progressé que de 0,4%, la faute au recul de 2,4% du billet vert par rapport à l'euro. Sur le front des actions, les fonds d’actions japonaises comme Xtrackers Nikkei 225 UCITS ETF (+2,9%) se sont particulièrement distingués. A l’éclatement des affaires Silicon Valley Bank et Signature Bank, les Japonais ont en effet été nombreux à rapatrier leur argent des États-Unis. Du coup, le yen s'est aussi fort apprécié par rapport au dollar (+2,3%). Ce statut de valeur refuge est l'une des raisons pour lesquelles nous investissons en yen.

Ce qui n’a pas fonctionné en mars

La répartition de nos portefeuilles est géographique plutôt que sectorielle. Les coups durs portés au secteur bancaire en février (en moyenne -10% au niveau mondial, -20% aux États-Unis et -13% en Europe) ne sont donc pas visibles à l’œil nu dans les rendements des fonds. Il n'en reste pas moins que les portefeuilles des différents pays ont connu en leur sein de grands bouleversements. Non pas en raison de problèmes bancaires locaux, mais bien par craintes d’un effet domino. Résultat, la mauvaise performance du seul secteur bancaire a annihilé toutes les autres bonnes performances du mois.

Prenons l'exemple des fonds d’actions australiennes et britanniques. Dans les deux cas, le secteur bancaire est le secteur n°1 au sein du portefeuille moyen, avec des pondérations allant de 20% à 40%. Quand on sait que les banques locales ont baissé de respectivement 7% et 13%, il n'est pas étonnant que des fonds comme Candriam Equities L Australia (-4,1%) ou HSBC FTSE 100 UCITS ETF (-2,3%) aient perdu du terrain. L'inverse est aussi vrai. Un fonds comme Xtrackers Nikkei 225 UCITS ETF, qui investit à peine 4% de son portefeuille en valeurs financières, n'a pas autant pâti des problèmes du secteur.

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