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Déjà en mars, nos portefeuilles ont subi une vague vendeuse

En mars, même les portefeuilles de fonds et de trackers les plus diversifiés et les mieux répartis n’ont pas résisté.

En mars, même les portefeuilles de fonds et de trackers les plus diversifiés et les mieux répartis n’ont pas résisté.

Publié le 10 avril 2025
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En mars, même les portefeuilles de fonds et de trackers les plus diversifiés et les mieux répartis n’ont pas résisté.

En mars, même les portefeuilles de fonds et de trackers les plus diversifiés et les mieux répartis n’ont pas résisté.

Il n’y avait quasiment rien à faire le mois passé contre la vague vendeuse qui a déferlé sur les marchés boursiers et obligataires. Nous n’avons apporté aucune modification à nos portefeuilles types.

En mars, même les portefeuilles les plus diversifiés et les mieux répartis n’ont pas résisté. Les actions étaient mises en vente, point. Où ce bel argent est-il allé ? Pas sur le marché obligataire. En fait, cet argent a été parqué en liquidités (et équivalents). Sur le marché obligataire aussi il y a eu des ventes par crainte d’une hausse des taux d’intérêt. Et sur le marché des changes, la plupart des devises ont baissé par rapport à l’euro. En même temps, une valeur refuge comme l’or a réalisé une des meilleures performances de son histoire (+ 9,6% en dollar).

Le rendement annuel moyen de notre portefeuille défensif est à présent de 3,3% sur 1 an, 0,9% sur 3 ans, 1,5% sur 5 ans et 1,2% sur 10 ans.

Le rendement annuel moyen de notre portefeuille équilibré est à présent de 1,8% sur 1 an, 0,3% sur 3 ans, 4,1% sur 5 ans et 2,5% sur 10 ans.

Le rendement annuel moyen de notre portefeuille dynamique est à présent de 0,8% sur 1 as, 2% sur 3 ans, 7,9% sur 5 ans et 3,5% sur 10  ans.

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Ce qui a fonctionné : trois marchés boursiers ont nagé à contre-courant

Cela s’explique en partie par une réaction positive des investisseurs après les pertes antérieures et en partie par leur propre dynamique.

Franklin FTSE India UCITS ETF, notre premier choix pour les actions indiennes, a gagné 4,8% en mars, ce qui en fait le fonds le plus performant de nos portefeuilles. Les investisseurs ont tablé sur une forte croissance des résultats des entreprises pour les prochains trimestres (7 à 8% attendus). Selon de nombreux gestionnaires d’actifs indiens, la baisse de la Bourse de Bombay en février (-8,5% en monnaie locale) et en janvier (-2,5%) a permis aux investisseurs de racheter à bon prix ces actions de croissance.

Les actions brésiliennes se sont également distinguées. Là aussi, un fonds a battu la concurrence à plate couture.
Franklin FTSE Brazil UCITS ETF, en hausse de 4,2% le mois dernier, porte sa progression totale depuis début janvier à 10,2%. Ce sont surtout des capitaux américains qui ont afflué en masse vers la Bourse de São Paulo. Après sa forte baisse en 2024 (-23%), ce marché est aujourd’hui considéré comme l’un des moins chers dans sa catégorie (marchés émergents).

Les actions indonésiennes (pour les portefeuilles équilibrés et portefeuilles dynamiques) remportent la médaille de bronze. 
Amundi MSCI Indonesia UCITS ETF a progressé de 2,6%, malgré la baisse de la monnaie locale (la roupie indonésienne) par rapport à l’euro (-3,5%). L’annonce par le président Prabowo de ses plans et de ses promesses visant à stimuler l’économie et à réduire l’ingérence politique dans l’économie a séduit les investisseurs.

 

Ce qui n’a pas fonctionné : quasi tout le reste

Les actions américaines (tous portefeuilles types confondus) ont été les plus touchées. Ce sont les investisseurs ayant misé sur les valeurs de croissance américaines qui ont subi les dégâts les plus importants en mars. 
Amundi Russell 1000 Growth UCITS ETF, notre préféré, a perdu 11,9%, ce qui en fait le maillon faible de la chaîne puisqu’en moyenne les fonds d’actions américaines ont perdu 9,5%. 
Des valeurs comme Apple (-12%), Amazon (-14%) et Meta Platforms (-17%) pèsent lourd dans de nombreux portefeuilles et la faiblesse du dollar (-3,7% par rapport à l’euro) a encore accentué les dommages.

Les actions turques (pour les portefeuilles dynamiques) ont également été malmenées. 
BNP Paribas Turkey Equity a perdu 10,1%. La faute en revient à la livre turque qui a perdu 7,4% par rapport à l’euro. Les résultats décevants de BIM (-16%) et d’Akbank (-26%), deux poids lourds de la Bourse d’Ankara, n’ont rien arrangé.

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