Le Congrès américain n’étant pas parvenu à se mettre d’accord sur les conditions dans lesquelles l’Etat peut financer de nouveaux programmes, l’Etat risque d’être privé temporairement de son fonctionnement normal.
L’heure n’est cependant pas à la panique.
Les actifs financiers américains gardent une large place dans tous nos portefeuilles.
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La Maison Blanche entend profiter de l’arrêt temporaire de certaines activités pour estimer à quel point elles sont vraiment nécessaires. Des services considérés comme non-essentiels risquent donc de voir leur activité réduite ou arrêtée soudainement, puis de rependre sous une autre forme ou avec des effectifs réduits.
Des secteurs jugés essentiels (santé, police, contrôle des frontières, etc.) devraient cependant toujours opérer normalement, même si les salaires risquent de tarder.
Vu que la situation affectera les revenus des fonctionnaires, cela touchera leur capacité à dépenser. Et plus largement, le moral des consommateurs.
Compte tenu des troubles que la situation causera dans les agences de statistiques, les indicateurs économiques américains seront de moindre qualité, voire non disponibles. Ainsi, les chiffres du marché d’emploi attendus ce vendredi 3/10 risquent d’être publiés avec retard. De quoi rendre encore moins transparentes les perspectives économiques et accentuer l’incertitude des investisseurs, avec un impact sur les Bourses.
Mais l’impact réel devrait rester gérable. Les Etats-Unis ont l’habitude de ces situations. Certes, cela n’a plus été le cas depuis 2018 (avec 3 cas de shutdown sur un total de 39 jours). Mais depuis le début des années 80, le phénomène s’est produit 15 fois.
Le pays gardera la confiance des investisseurs et sa capacité à se financer.
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