La présentation du budget était particulièrement attendue au Royaume-Uni. Après la forte détérioration des finances publiques ces dernières années, il était urgent de prendre des mesures. Les marchés financiers ont apprécié ce qui a été annoncé.
De notre côté, nous pensons que le risque de crise financière n’est pas totalement exclu.
Dans ce contexte, nous préférons rester à l’écart.
N’achetez pas les actions britanniques.
Les obligations en livres sont également à éviter.
Inscrivez-vous sur notre site et suivez l’actualité financière
Avec une activité économique peu dynamique et une inflation élevée, il faut bien doser l’austérité, pour éviter le retour de la récession et un dérapage incontrôlé des prix, à cause d’une forte hausse des taxes.
Selon les marchés, ce difficile exercice a été réussi par le gouvernement britannique. A l’annonce du budget, la livre sterling s’est appréciée, les taux d’intérêt britanniques ont nettement reculé et la Bourse de Londres a connu une forte progression.
Le nouveau budget prévoit une hausse des recettes à hauteur de 26 milliards de livres d’ici 2030. Pour soutenir la demande domestique, il prévoit aussi des dépenses supplémentaires à hauteur de 9 milliards, notamment en faveur des ménages les plus pauvres.
Cette approche doit ramener le déficit public à 1,9% du PIB en 2030, contre 5,1% en 2024. Ce sera toutefois insuffisant pour empêcher une hausse de la dette publique. Cela induira aussi une faiblesse de la croissance du PIB (au mieux à 1,5% ces prochaines années).
Cependant, des dépenses publiques imprévues peuvent toujours survenir et certaines recettes fiscales peuvent s’avérer inférieures aux attentes, ce qui pourrait rapidement relancer les tensions sur les marchés.
Profitez gratuitement de toutes nos explications relatives à l’actualité économique. 1 mois gratuit !