Jerome Powell étant membre du conseil des gouverneurs depuis 2012 (sous Ben Bernanke et Janet Yellen), il est perçu comme quelqu’un qui assurera la continuité dans les politiques de la Fed. De quoi rassurer les marchés qui ne s’était guère préparés à l’éventualité d’une Fed plus agressive.
Une hausse de taux reste donc le scénario probable lors de la réunion de décembre (en novembre, la Fed a choisi de garder ses taux inchangés, tout en notant que la solidité de la croissance économique justifierait un mouvement de hausse plus franc mais que l’inflation encore un peu réduite justifie que le mouvement soit prudent).
Pour la suite, la présence de Jerome Powell à la place de Janet Yellen ne devrait pas changer grand-chose (même si les marchés seront à l’écoute du nouveau président et attentifs à tout changement de ton).
Pour notre part, nous pensons que la politique monétaire américaine restera accommodante. Avec de plus un marché de l’emploi à plein régime et les gains de la productivité du travail en hausse de 3% au 3e trimestre (gain le plus conséquent depuis 3 ans), les indicateurs restent dans le vert. Nous continuons donc d’investir en actions américaines dans le cadre de nos portefeuilles diversifiés.