Tentez plutôt de garder votre calme. Pour l’instant, tout est vendu, sans discernement. C’est au contraire le moment ou jamais de suivre au jour le jour nos recommandations !
Certains investisseurs attendaient beaucoup de l’intervention de la Banque centrale européenne (BCE) la semaine dernière. Probablement trop au regard des armes dont elle dispose pour rassurer les marchés. Son principal message fut à destination du monde politique : la réponse à la crise passera par des décisions budgétaires et non monétaires. Et c’est là que le bât blesse.
La profondeur de la crise économique mondiale qui se profile et la violence de la chute des Bourses doivent inciter à une réponse rapide, forte et coordonnée de l’ensemble des autorités. Si beaucoup reste encore à faire en matière de coopération tant sanitaire, qu’économique et financière, les premières réponses s‘organisent dans l’urgence. La banque centrale américaine et d’autres banques centrales dont la BCE ont relancé les programmes d’échange de devises (comme en 2009) pour éviter les pénuries.
L’impact du coronavirus est imprévisible, ce qui nourrit une large dose d’incertitude. La volatilité des Bourses est à des sommets jamais atteints depuis la crise financière de 2008. Et c’est cette incertitude qui est difficilement gérable pour les investisseurs condamnés à suivre le flux des mauvaises nouvelles.
Quand ce flux va-t-il s’inverser ? Soyons humbles, nous ne le savons pas. Nous devons attendre les premiers signaux sanitaires et économiques de stabilisation, puis d’amélioration. A court terme, l’économie et la situation sanitaire vont encore se dégrader, surtout si, comme nous le pensons, les Etats-Unis sont également durement touchés. Mais il est difficile d’estimer dans quelle mesure les Bourses intègrent déjà ce scénario. Les marchés connaîtront encore de violents soubresauts.
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