Non. Jusqu’ici, les Bourses ne souffrent pas trop. Pour le moment, les marchés veulent voir la situation rester sous contrôle et demeurent influencés par les décisions des banques centrales.
La montée des violences au Moyen-Orient et les craintes d’embrasement de la région ont très peu d’influence sur les Bourses. La région impacte peu l’économie mondiale et est très pauvre en entreprises de très grande taille, hormis le pétrolier saoudien Aramco, qui vaut 1 930 milliards de dollars en Bourse. Et avec une capitalisation d’à peine 123 milliards de dollars, la Bourse israélienne ne pèse pas dans le monde.
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Le danger d’une guerre plus large se situe au niveau du pétrole. Le baril de Brent a touché 90 USD, avant d’un peu reculer avec le relatif apaisement et la capacité de l’OPEP+ à mieux approvisionner le marché si besoin. C’est le blocage du détroit d’Ormuz par lequel transitent 20% de la consommation mondiale de pétrole qui pourrait pousser le pétrole vers 100 USD, avec une probable récession en cas d’enlisement. Le marché mondial du gaz serait aussi perturbé.
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