Pour les prochains trimestres, l’incertitude conjoncturelle persiste et le potentiel économique de la zone euro reste faible.
Nos portefeuilles-types n’investissent pas dans des fonds d’actions européennes.
Plusieurs actions européennes sont en revanche intéressantes à titre individuel.
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Des résultats
Si la BCE a décidé de ne pas baisser ses taux, c’est parce qu’elle estime que le niveau actuel des taux directeurs est adapté à la situation conjoncturelle de la zone euro. Les perspectives d’inflation sont conformes à l’objectif annuel de 2%. Et malgré l’environnement international difficile, les baisses des douze derniers mois ont permis à l’économie européenne de rester en expansion (des résultats d’enquêtes révèlent une activité économique en légère hausse ces derniers mois).
De l’incertitude
L’attentisme de la BCE s’explique aussi et surtout par la grande incertitude actuelle.
L’activité économique des prochains trimestres dépendra entièrement de l’issue des négociations commerciales entre les USA et l’Union européenne. Si un compromis pas trop déséquilibré est trouvé, cela rassurera les agents économiques et permettra une poursuite de l’expansion économique. A l’opposé, l’échec des négociations et l’escalade des sanctions commerciales risqueraient de faire tomber les économies européennes en récession.
La BCE attend dès lors le prochain comité monétaire de septembre avant d’agir éventuellement, espérant avoir alors plus de visibilité.
La réaction des marchés
La toute récente réunion de la BCE n’a eu aucun impact sur les marchés financiers.
Les investisseurs tablent un peu moins sur une baisse des taux en septembre.
Mais ils attendent toujours un nouvel assouplissement d’ici la fin de l’année.
L’euro est resté stable face au dollar (à plus de 1,17 USD).
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