Pour nous, les ETF sont une des meilleures trouvailles de ces dernières décennies dans le domaine de l'investissement. Ces fonds nous ont permis, à nous les petits investisseurs, d'acheter pour la première fois à bas coûts des portefeuilles diversifiés, qui n'étaient auparavant accessibles qu'aux professionnels. C'est l'une des raisons qui expliquent leur incroyable succès. Mais apparemment, ce produit n'est pas unanimement apprécié.
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Des règles strictes
Nos fonds d'épargne-pension belges sont soumis à toute une série de règles en matière d'investissement : au moins 80% du portefeuille doit être libellé en euro, pas plus de 75% peut être investi en actions ou en obligations, 20% tout au plus des actions peuvent être trouvées hors Espace économique européen (EEE)… Depuis 2019, par contre, nos fonds d'épargne-pension peuvent investir dans d'autres fonds d'investissement (pour un maximum de 20%).
Pas d’intérêt
Il est frappant de constater qu’en 2024, nos fonds d'épargne-pension n'investissent pas (encore) dans des ETF. Pourquoi ? Parce que la plupart des institutions considèrent que leurs fonds sont de taille suffisamment importante pour investir directement en actions et obligations. Cela leur coûte moins cher. Il y a aussi l’aspect durable : les placements individuels permettent un meilleur contrôle en termes de durabilité, et les ETF qui ne suivraient pas un indice durable sont de toute façon exclus. Cette situation va-t-elle changer avec l’explosion actuelle des ETF durables ? C’est possible, mais pour cela, il faudrait que la méthodologie de l'indice coïncide avec les normes et les valeurs du gestionnaire. Ce n’est pas gagné !
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