3 banques françaises sur le grill

Les résultats en demi-teinte des grandes banques françaises contrastent avec ceux d’autres banques de la zone euro.
Spécificité française
La France est un cas à part dans le paysage bancaire européen. Les crédits accordés en France sont ainsi à taux fixe et les hausses de taux ne s’appliquent dès lors qu’aux nouveaux crédits.
Les marges nettes d’intérêts (différence entre le taux auquel la banque se finance et le taux auquel elle prête, constituant du chiffre d’affaires) sont donc restées globalement stables, voire en baisse en 2023, comme pour Société Générale. Début 2022, la banque avait décidé de se protéger contre une baisse des taux courts via des produits financiers de couverture. Or, c’est une hausse qui s’est produite, une erreur qui a coûté entre 1,5 et 1,6 milliard d’euros à la banque en 2023.
Le taux de rémunération du très populaire livret A, produit d’épargne réglementé par l’Etat, est par ailleurs passé à 3%, ce qui a encore alourdi la charge pour les banques et réduit davantage la marge nette d’intérêts. Selon le Crédit Agricole, le coût pour la banque en 2023 s’est par exemple élevé à plus de 2,5 milliards d’euros.
Ces résultats en demi-teinte des grandes banques françaises contrastent avec ceux d’autres banques de la zone euro comme en Espagne ou en Italie, et se reflètent dans leur parcours boursier.
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