Depuis 2018, la FSMA reçoit des données sur les transactions en instruments financiers (actions, obligations et ETF) dans le cadre du règlement européen MiFIR. Récemment, notre gendarme des marchés a décidé de publier ces données chaque trimestre. Résultat : un aperçu unique du comportement d’achat et de vente des investisseurs particuliers belges.
Voici quelques chiffres marquants.
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De nouvelles recrues
L’investissement séduit de plus en plus de débutants. Au cours des trois premiers mois de cette année, 20 000, 22 000 et 4 000 investisseurs particuliers belges ont effectué pour la première fois un achat en respectivement actions, ETF ou obligations. Cette évolution met fin à la stabilisation observée précédemment.
Les ETF très populaires
Les ETF gagnent clairement en popularité. Lors du premier trimestre de 2025, pas moins de 94 000 investisseurs belges ont échangé des ETF (tracker), un record. Cela représente une hausse de près de 20% par rapport au trimestre précédent. Sur un an, le nombre de transactions a grimpé de plus de 65%, atteignant 281 000 opérations le trimestre dernier.
Pour les lecteurs de Testachats invest, ce succès n’a rien d’étonnant. Nous défendons depuis longtemps ce type d’investissement, qui a soufflé récemment ses 25 bougies en Europe.
Wall Street en tête
Les Belges ont un faible pour les entreprises américaines. Un peu plus de 40% de la valeur totale échangée en actions concerne des titres nord-américains, un sommet sur cinq ans (chiffres fin 2024). Ce chiffre devrait légèrement baisser dans les statistiques de 2025, au profit des actions européennes.
On note aussi un biais national : les actions belges représentent encore 29% des transactions, mais c’est leur plus faible part en cinq ans.
Jeunes et moins jeunes
Le profil type de l’investisseur en obligations a 62 ans (âge médian), celui en actions 52 ans, et celui en ETF seulement 41 ans. Ce dernier chiffre marque une nette baisse par rapport à il y a cinq ans (46 ans), preuve que les jeunes se tournent de plus en plus vers ce produit (chiffres fin 2024).
Montants investis
Et pour finir : lorsqu’on regarde les montants médians par transaction, les écarts sont frappants. Un ordre sur actions représente 1 500 euros, une transaction en ETF environ 1 200 euros, tandis qu’une obligation atteint 11 500 euros (chiffres fin 2024).
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