Le cours souffre du manque de communications de la direction sur les data centers. Le groupe reste pourtant bien positionné sur ses métiers en croissance.
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Le parcours boursier de Schneider a de quoi décevoir depuis janvier avec une baisse de 6%. Et ce alors que les dernières annonces n’ont pas révélé de mauvaises surprises.
Avec la publication de ses résultats semestriels, Schneider a même confirmé ses prévisions annuelles avec une hausse de 7 à 10% du chiffre d’affaires et une hausse de 10 à 15% du bénéfice d’exploitation.
Et il continue à investir dans des secteurs dynamiques comme l’IA et la gestion de la consommation d’énergie.
Les investisseurs froncent toutefois les sourcils face à l’évolution du chiffre d’affaires dans l’automatisation avec un recul de 0,9% au 1er trimestre et 1,1% au deuxième. La demande dans les industries manufacturières, notamment l’automobile, l’électronique, etc., a effectivement connu un ralentissement en début d’année, mais la direction prévoit une amélioration progressive au 2e semestre.
Autre explication à la réserve des investisseurs, le peu d’informations sur l’activité liée à l’IA et les data centers. Alors que les géants du secteur annoncent des investissements record, Schneider reste très discret. Trop même si l’on en juge la réaction de la Bourse qui en vient à se demander si le groupe ne perd pas des parts de marché face aux concurrents.
Cours au moment de l’analyse : 226,15 EUR
Schneider est un groupe français, qui propose des solutions pour une plus grande efficience énergétique (consommer moins). Ses principaux clients sont les datacenters, les secteurs de la construction et de l’industrie. Il est bien diversifié géographiquement.
