C’est une bonne décision selon nous.
Nous confirmons notre conseil.
CONSERVEZ.
Depuis la publication des résultats du 2e trimestre, nous nous attendions à ce que TotalEnergies réduise ses rachats d’actions. Jusqu’ici, il rachetait des actions avec régularité pour 2 milliards de dollars par trimestre. Avec la baisse du prix du baril de pétrole sous les 70 USD, la crainte de prix encore plus bas ces prochains trimestres et les pressions constantes sur les tarifs des activités de raffinage, il doit économiser du cash. Il réduit dès lors ce montant à 1,5 milliard de dollars pour le 4e trimestre 2025 et à « 0,75 à 1,5 milliard » par trimestre pour 2026.
Avec un prix du baril entre 60 et 70 USD, TotalEnergies ne génère plus assez de cash pour investir, distribuer un dividende et racheter ses actions sans s’endetter. La dette reste sous contrôle mais sa hausse a agi comme un signal d’alarme pour la direction.
BP et Chevron avaient aussi déjà réduit leurs rachats d’actions en début d’année, face à la faiblesse du cash généré. A ce stade cependant, les dividendes de ces géants de l’énergie ne sont pas en danger.
En outre, on a appris que TotalEnergies allait être coté normalement à New York (et non plus uniquement via des ADR). Le but est de rendre les actions plus attractives pour les américains (qui sont soumis à des règles précises quand il s’agit d’acheter des actions de groupes étrangers). Cela sera toutefois sans impact sur les actions cotées à Paris.
Cours au moment de l’analyse : 53,05 EUR
TotalEnergies est un groupe pétrolier français qui réoriente progressivement ses activités vers les énergies renouvelables. Il demeure cependant actif dans les activités d’exploration et de production d’hydrocarbures, ainsi que de raffinage et de distribution. Il est aussi actif dans le gaz naturel liquéfié.
