5 actions étrangères à acheter
Nos 5 actions étrangères favorites
- l'espoir de baisse des taux aux Etats-Unis et peut-être dans la zone euro
- la poursuite de la hausse des bénéfices des entreprises
- le maintien à niveau...
Nos 5 actions étrangères favorites
L’optimisme de nos analystes est certes teinté de prudence, mais
s’explique par :
- l'espoir de baisse des taux aux Etats-Unis et peut-être dans la zone
euro
- la poursuite de la hausse des bénéfices des entreprises
- le maintien à niveau de l'économie en Asie, en Europe et aux
Etats-Unis (quoiqu’à des rythmes différents).
La valorisation des actions liées à l’IA est cependant un facteur plus inquiétant pour le parcours des Bourses en 2026 (toujours selon nos analystes).
Partant de cette base, quelles sont les actions auxquelles il faut donner sa préférence en 2026 ? Après vous avoir orienté récemment vers nos 5 actions belges favorites, nous vous révélons à présent quelles sont nos 5 actions étrangères favorites.
Le groupe français LVMH, actif dans le secteur du luxe, pourrait créer la surprise en 2026, avec des résultats meilleurs qu’attendu.
Les résultats du 3e trimestre 2025 ont ainsi déjà révélé une hausse de 1% du chiffre d’affaires (après un recul de 3% au 1er semestre).
Le marché du luxe, qui s’est stabilisé en 2025, devrait bénéficier d’une hausse de 3 à 5% au niveau mondial en 2026. Une hausse qui se fera en grande partie sans la Chine où la consommation de produits de luxe peine à repartir, suite à la crise immobilière dont les effets sur les ménages se font toujours sentir. Par ailleurs, la clientèle chinoise se tourne plus qu’auparavant vers les marques locales.
LVMH renouvelle et rajeunit cependant ses équipes dirigeantes pour redonner un nouveau souffle à ses créations. C’est ainsi le cas récemment chez le joaillier Bulgari ou les maisons de mode Fendi et Kenzo.
Le groupe mise également sur une meilleure gestion des coûts. En parallèle, ses hausses de prix de vente, régulières ces dernières années, seront destinées à compenser l’inflation pour éviter de casser la demande. Le facteur « prix de vente » n’est plus considéré par la direction comme le principal moteur de la croissance.
Dans l’activité vins & spiritueux, la marque Moët Hennessy lance un plan de redressement très explicite : focus sur les grandes étiquettes mondiales (Moët, Veuve Clicquot, Hennessy) et réduction des ambitions internationales pour les marques plus petites ou moins rentables.
L’activité Mode et Maroquinerie a traversé en 2024 et 2025 une phase de normalisation après le boom post-covid. Mais elle reste le moteur de LVMH. En 2025, elle a fourni 47% du chiffre d’affaires.
Cours au moment de l’analyse : 632,10 EUR
La perspective de barrières européennes, pour limiter l’importation d’acier chinois, laisse espérer une amélioration de la rentabilité en 2026 et 2027. L’impact sur les résultats ne sera pas immédiat. Mais le cours anticipe cet effet positif attendu.
Aperam est un spécialiste de l’acier inoxydable et des alliages. Depuis quelques mois, son cours reprend des couleurs, après plusieurs années très dures (le cours, encore de 55 EUR en 2022, avait chuté jusqu’à moins de 25 EUR en 2024).
Le secteur européen de l’acier devrait profiter de la (lente) mise en place de barrières à l’importation d’acier chinois. Des mesures qui, même mises en place partiellement, induiront une hausse de la production d’acier en Europe et pourraient donc favoriser la rentabilité au secteur et donc celle d’Aperam.
Mais dans l’immédiat, Aperam souffre toujours du manque de dynamisme de ses marchés européens (les secteurs des biens de consommation, de la construction). Il n’est dès lors pas surprenant que, pour le 4e trimestre 2025, le groupe a prévenu que son bénéfice opérationnel serait légèrement inférieur à celui du 3e trimestre.
Aperam a toutefois récemment augmenté son exposition au marché américain (plus dynamique), avec le rachat d’Universal Stainless, une société spécialisée dans les composants pour le secteur aérospatial. Aperam est aussi très présent au Brésil, où la demande en acier haut de gamme est également forte. Cette présence sur le continent américain vise à réduire le poids de l’Europe dans les activités et les résultats.
Coté coûts, Aperam continue d’avancer dans son plan 2024-2026. Ce plan doit déboucher sur des économies totales de plus de 200 millions d’euros et les économies déjà réalisées jusqu’ici se chiffrent à ±165 millions.
L’action reste attractive pour la partie plus spéculative d’un portefeuille.
Cours au moment de l’analyse : 34,26 EUR
Même avec un parcours récent qui peut sembler chaotique, l’action Coca-Cola conserve un profil très défensif. Le groupe est capable de réaliser des résultats en hausse régulière au fil des ans.
Coca Cola est le leader mondial des boissons non alcoolisées, avec une présence dans plus de 200 pays. Le groupe est bien positionné pour réaliser une année 2026 forte, avec une croissance équilibrée, tirée par l’expansion des volumes vendus et une amélioration des marges bénéficiaires, grâce à des effets de change favorables et des gains de productivité.
Le groupe n’a pas encore formulé d’objectifs financiers chiffrés pour 2026. Mais dans ses dernières communications, il annonce la poursuite d’une croissance modérée de son chiffre d’affaires (hors cessions, acquisitions et effets de change). Une croissance soutenue par une montée en gamme de son offre de produits (premiumisation), par l’innovation (produits avec une faible teneur en sucre, formats individuels, boissons énergétiques). Il prévoit aussi une discipline stricte en matière de coûts.
En outre, les grands événements mondiaux prévus en 2026 seront des leviers favorables à sa notoriété et à ses volumes de vente.
Plusieurs rendez-vous sportifs devraient soutenir la diffusion et la visibilité de ses marques. La Coupe du Monde de football 2026, co-organisée par les États-Unis, le Canada et le Mexique, devrait booster son activité : Coca Cola est le partenaire historique de la FIFA depuis 1950, avec un accord prolongé jusqu’en 2030.
Les Jeux Olympiques d’hiver de Milan Cortina profiteront également à la marque, grâce à des campagnes autour du partage et de la convivialité, ainsi que des programmes de mobilisation de la jeunesse, renforçant l’ancrage local et la préférence pour la marque.
À ces événements planétaires s’ajoutent une multitude de compétitions régionales et de festivals dont Coca-Cola est partenaire. Ce calendrier marketing chargé devrait soutenir les volumes vendus et les prix de vente.
Coca-Cola est une valeur intéressante pour l’investisseur qui souhaite réduire le risque global de son portefeuille. Avec une faible volatilité par rapport au marché, et un statut reconnu de valeur défensive, le titre offre une stabilité éprouvée même en période d’incertitude économique, grâce à sa résilience face à l’inflation et aux fluctuations des devises. Ses flux de trésorerie sont solides et son dividende est fiable, en croissance régulière (rendement d’environ 3%).
L’action est un pilier idéal pour équilibrer un portefeuille qui serait exposé par ailleurs à des secteurs plus volatils, comme la technologie ou l’énergie.
Cours au moment de l’analyse : 69,87 USD
L’action, en nette hausse depuis 5 ans, a récemment fait l’objet de prises de bénéfices. Cela représente selon nous une opportunité de s’y positionner à bon compte.
Microsoft a fêté ses 50 ans en 2025. En fin d’année, son action a fait l’objet de prises de bénéfices. En cause, certaines craintes qui ont émergé chez les investisseurs concernant la rentabilisation future des lourds investissements consentis dans l’intelligence artificielle par le groupe (comme par les autres géants du cloud).
Au cours de l’exercice 2024/2025 (clôture annuelle le 30/6), Microsoft a en effet augmenté de pas moins de 98% le montant alloué à ses investissements, après une hausse de déjà 38% au cours du précédent exercice. Et il progressera encore sensiblement dans ce sens pendant l’exercice en cours. C’est une source d’ incertitude pour les résultats à venir et pour l’évolution du cours de l’action.
Mais nous sommes confiants pour 2026.
D’une part, la situation financière du groupe reste solide.
D’autre part, Microsoft a des atouts pour rentabiliser les investissements
consentis et tirer son épingle du jeu dans la course à l’intelligence
artificielle. Pour l’exercice en cours, la direction table sur une hausse de
plus de 10% du chiffre d’affaires et du résultat opérationnel, ainsi
que sur une marge opérationnelle relativement stable par rapport à
l’exercice précédent, malgré les lourds investissements.
La poursuite de l’intégration d’outils d’intelligence artificielle dans les différentes solutions informatiques du groupe comme Office (assistant Copilot, agents IA) est de nature à fidéliser la base de clients (déjà solide), tout en apportant des revenus supplémentaires. En outre, rien n’indique que les gains de parts de marché dans le cloud ne se poursuivront pas.
Le groupe peut s’enorgueillir d’une rentabilité élevée, et d’une situation financière solide. L’action est moins risquée que celles des autres géants du cloud. Le repli récent du cours est une opportunité de se positionner à bon compte sur la valeur.
Cours au moment de l’analyse : 487,71USD
Comme les autres géants technologiques, Amazon investit massivement dans l’intelligence artificielle : 125 milliards de dollars en 2025, soit une hausse de 51% par rapport à 2024. Mais le groupe n’a pas besoin de s’endetter pour réaliser ses ambitions.
En 2025, la hausse du cours s’est limitée à 6%, un peu à la traîne donc par rapport aux autres acteurs l’IA. Et ce, malgré des résultats trimestriels qui ont systématiquement dépassé les attentes, et bien que le bénéfice de l’ensemble de l’année devrait avoir progressé de près de 30%. Le cours vaut ainsi ±29 fois le bénéfice par action attendu pour 2026. Et la valeur d’entreprise équivaut à ±12 fois l’ EBITDA prévu pour 2026. Des valorisations qui rendent l’action plutôt bon marché d’un point de vue historique.
A la tête des activités cloud du groupe et de ses services liés à l’IA, on trouve la filiale AWS. Elle fournit 60% du bénéfice opérationnel. En 2025, le rythme de croissance de ses ventes a à nouveau dépassé les 20%, un niveau qui n’avait plus été observé depuis 2022. Et sa marge orpérationnelle este très élevée (±35%).
Mais tout cela n’a pas suffi à insuffler un nouvel élan au cours de l’action Amazon. Les investisseurs restent méfiants. Pourtant, à ce stade, rien ne prouve que les retours sur investissements dans l’IA ne répondront pas aux attentes. De plus, à l’échelle mondiale, la demande de capacités de calculs reste supérieure à l’offre et les nouvelles capacités disponibles sont par conséquent louées pas les clients. Nous pensons dès lors que le rythme de croissance d’ AWS est en mesure de s’accélérer ces prochains trimestres.
Parallèlement, les activités d’e-commerce d’Amazon (40% du bénéfice opérationnel) continuent de croître à un rythme de 10% par an et voient leurs marges se renforcer. Outre l’effet de levier généré par la taille croissante de ses activités, Amazon récolte le fruit de ses initiatives des dernières années : investissements dans l’efficience logistique, réductions de coûts grâce à la robotisation et l’automatisation, développement des revenus publicitaires… Ces revenus publicitaires représentent déjà 10% des revenus totaux et croissent de 20% par an. Ils constituent donc, derrière AWS, le deuxième moteur de croissance des bénéfices. Pour l’ensemble du groupe, nous tablons sur une croissance bénéficiaire moyenne d’environ 15% par an, avec un bénéfice par action proche de 11 USD à l’horizon 2028.
Compte tenu du potentiel bénéficiaire du groupe pour ces prochaines années et du dynamisme de ses résultats l’action mérite un pari.
Cours au moment de l’analyse : 232,52 USD