En nommant un vétéran de l’entreprise à sa tête, Coca-Cola envoie un message de continuité rassurant : cap stratégique maintenu avec un dirigeant à l’ADN résolument opérationnel. Soutenue par une gouvernance stable, des marques mondiales fortes et un plan de succession clair, l’action reste une valeur sûre pour réduire le risque global d’un portefeuille.
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La nomination d’Henrique Braun à la direction générale de Coca-Cola, effective en mars 2026, s’inscrit dans une transition planifiée au sein d’un groupe réputé pour la stabilité de son management.
Succédant à J. Quincey, qui présidera le conseil d’administration, Braun apportera une expertise forgée au fil de près de trente ans chez le géant américain des boissons.
Sous Quincey, Coca-Cola s’est repositionné sur un modèle plus rentable et agile : rationalisation du portefeuille de marques, refranchising de l’embouteillage et accélération de la transformation numérique ont permis une nette progression des marges.
Le nouveau CEO entend prolonger cette discipline financière tout en affrontant les défis actuels du secteur : baisse des volumes de sodas traditionnels et montée en puissance des boissons à faible teneur en sucre ou enrichies en ingrédients fonctionnels (électrolytes, protéines).
Fort de son expérience internationale, Braun semble bien placé pour piloter la diversification du portefeuille et stimuler la croissance sur les marchés émergents.
Cours au moment de l’analyse : 70,37 USD
L’américain Coca-Cola est le n°1 mondial des boissons non alcoolisées : sodas (Coca-Cola, Sprite, Fanta), mais aussi eau (Dasani, Chaudfontaine en Belgique), jus de fruits (Minute Maid) et boissons énergisantes (Powerade). Le groupe est aussi actif dans le café via le britannique Costa Coffee, n°2 mondial des chaînes de cafés (derrière Starbucks).
