Comgest Growth Japan

Si le fonds d’actions japonaises de Comgest a jusqu’ici si bien travaillé, c’est grâce à son gestionnaire Richard Kaye, lequel a opté pour le ‘nouveau Japon’ en laissant délibérément de côté ‘l’ancien Japon’, c’est-à-dire l’industrie automobile (Toyota, -11% cette année) et les banques, pour miser sur des valeurs comme GMO (paiements en ligne, +44% en 2020), Daifuku (logistique, + 36%), M3 (pharmacie en ligne, +79%) et Sysmex (matériel de diagnostic pour l’industrie pharmaceutique, +20%).

Richard Kaye a aussi un faible pour les entreprises familiales : elles chouchoutent leurs actionnaires, une stratégie qui s’avère payante. Un tiers du portefeuille du fonds qu’il gère est constitué d’entreprises de ce type avec des noms comme Keyence (automatisation, +10%), Kobe Bussan (distribution alimentaire, +60%) et Pan Pacific (vente au détail, +33%).

Au total, ce fonds ne détient qu’une trentaine d’actions alors que dans les autres portefeuilles on en compte des centaines. Une telle concentration, c’est bingo quand tout va bien, mais pas du tout quand ça va moins bien, il faut en être bien conscient.

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