Notre portefeuille équilibré a profité d’un dernier sursaut de 1% en décembre. Nous ne changeons pour l’instant rien à sa composition. Consultez l’ensemble de notre stratégie.
Gérer un portefeuille d’investissement est un travail de longue haleine. Dans une optique de long terme, notre portefeuille équilibré affiche toujours de beaux gains annuels, de loin supérieurs à l’inflation (0,41% fin décembre), ce qui constitue en fin de compte le but ultime d’un placement.
En cette année 2020 particulièrement agitée, notre portefeuille a compté autant de gagnants que de perdants. Les premiers se retrouvent évidemment dans les fonds d’actions. Depuis leur achat fin octobre, notre position en actions sud-coréennes a ainsi gonflé de pas moins de 30%. La palme revient néanmoins au poste actions japonaises, lesquelles ont engrangé 46% depuis fin février. Le poste actions suédoises complète ce trio de choc (+18%).
A l’autre bout du classement, on retrouve le poste actions britanniques, en recul de 16%. Une position que nous avons réduite de moitié fin octobre. En recul également : les actions russes (-11%) et les obligations à haut rendement en dollar (5%), sans oublier les actions indonésiennes (-25% en 2020) et les actions mexicaines (-29%), deux postes que nous avons revendus dans leur totalité fin juin.
A l’heure actuelle, nous investissons 45% de notre portefeuille en actions et 55% en obligations. La partie actions reste, cette année aussi, le moteur de notre portefeuille, la partie obligataire agissant tel un matelas de sécurité. Ces placements à taux fixe conservent toute leur utilité dans le contexte actuel de forte volatilité boursière. La réalité économique demeure en effet instable et une remontée des taux obligataires (qui pourrait être négative pour les portefeuilles d’obligations) n’est pas prévue de sitôt.