Malgré l’incertitude occasionnée par la politique de la Maison Blanche, les chiffres relatifs à l’économie américaine du 3e trimestre ont surpris, avec une vraie flambée de la croissance !
Au 3ème trimestre 2025, la croissance économique américaine a été de 4,3%.
Après la progression de 3,8% du 2e trimestre, l’économie américaine accélère et signe le plus beau trimestre depuis deux ans. Plusieurs facteurs...
Exclusif pour nos membres
Souhaitez-vous lire l’article complet ?
Choisissez l’offre qui vous convient :
Le célèbre investisseur Warren Buffett disait : « il ne faut jamais
parier contre les Etats-Unis ! ».
Face aux chiffres que vient de présenter l’économie américaine,
difficile de lui donner tort.
Au 3ème trimestre 2025, la croissance économique américaine a été de 4,3%.
Après la progression de 3,8% du 2e trimestre, l’économie américaine accélère
et signe son plus beau trimestre depuis deux ans.
Plusieurs facteurs expliquent cette belle performance.
Le principal est la bonne tenue des dépenses des ménages.
Profitant de revenus qui continuent d’augmenter plus vite que l’inflation et
des baisses d’impôts poussées par Trump, le consommateur dépense toujours
davantage (+3,5%).
Il y a ensuite la très nette
amélioration du commerce extérieur.
Les exportations américaines ont progressé de 8,8% sur un
an, tirées notamment par une progression de plus de 11% des exportations de
services.
En même temps, les importations ont connu une chute de 4,7%, et même de 7,5% pour ce qui est des importations de biens.
S’ils déplaisent au reste du monde, difficile cependant de passer sous
silence le rôle des droits de douane dans cette
performance.
L’expansion des dépenses publiques est également à noter.
Elles progressent de 2,2%, tirées par le secteur de la défense (+5,8%).
Naturellement, les entreprises américaines en profitent.
Au 3ème trimestre, leurs bénéfices ont progressé en moyenne de 4,2%.
La Bourse hésite
Ces beaux chiffres prouvent que l’économie américaine reste résiliente et
profite des mesures - parfois controversées – de la Maison Blanche.
Mais si les investisseurs se réjouissent face à ces chiffres de croissance,
c’est de manière modérée. Car une économie qui se porte bien n’est pas de
nature à impliquer les baisses de taux d’intérêt sur lesquels parient les
marchés. Pourquoi la Réserve fédérale devrait-elle en effet soutenir une
économie qui tourne à plein régime ?
