Réunion de la Réserve fédérale américaine marquée par des divergences internes et des perspectives économiques rassurantes.
La Réserve fédérale a réduit son taux directeur de 0,25% lors de sa réunion de décembre.
Sans surprise, le 10 décembre, la Réserve fédérale américaine a abaissé son taux directeur de 0,25% lors du dernier comité monétaire de l’année. Mais cette décision n’a pas fait l’unanimité. Deux membres ont plaidé pour un statu quo, tandis qu’un troisième souhaitait une baisse plus marquée de 0,50%. Il faut remonter à septembre 2019 pour observer un tel niveau de dissension au sein de la Fed.
Cette divergence reflète en partie...
Exclusif pour nos membres
Souhaitez-vous lire l’article complet ?
Choisissez l’offre qui vous convient :
Les signaux envoyés par la Fed renforcent un message central : malgré les incertitudes, l’économie américaine demeure solide. C’est pourquoi les actions et les obligations américaines occupent une place de choix dans nos portefeuilles-types.
Sans surprise, le 10 décembre, la Réserve fédérale américaine a abaissé son taux directeur de 0,25% lors du dernier comité monétaire de l’année. Mais cette décision n’a pas fait l’unanimité. Deux membres ont plaidé pour un statu quo, tandis qu’un troisième souhaitait une baisse plus marquée de 0,50%. Il faut remonter à septembre 2019 pour observer un tel niveau de dissension au sein de la Fed.
Cette divergence reflète en partie le manque de visibilité conjoncturelle lié au shutdown. Entre le 1er octobre et le 13 novembre, la fermeture de plusieurs services publics a perturbé l’activité économique et, surtout, empêché la publication de statistiques clés nécessaires aux débats internes de la Banque centrale.
Les visions opposées découlent également du contexte économique singulier que traversent les États-Unis. Le marché du travail montre des signes d’essoufflement – plus de licenciements, moins d’offres d’emploi – tout en conservant un taux de chômage historiquement faible. L’inflation, quant à elle, reste soutenue en raison des droits de douane, sans que l’on sache s’il s’agit d’un phénomène temporaire ou durable.
Un horizon économique jugé favorable
Malgré ce “brouillard” macroéconomique, la Fed reste confiante. Ses dernières prévisions tablent sur une accélération de la croissance l’an prochain, un chômage stable et une inflation en recul. Dans ce contexte, l’institution devrait privilégier le statu quo dans les prochains mois, avant une éventuelle ultime baisse du taux directeur d’ici fin 2026.
Cette quasi-fin du cycle d’assouplissement n’a pas inquiété les investisseurs. Ils ont préféré se concentrer sur les perspectives économiques favorables, qui continuent de justifier une exposition aux États-Unis.
