L’activité boursière s’intensifie souvent en fin d'année, quand les investisseurs particuliers et institutionnels ajustent leurs portefeuilles. Les gestionnaires cherchent à présenter un bilan plus favorable dans leurs rapports de fin d'année en intégrant des actions performantes à leurs portefeuilles et en vendent les titres sous-performants.
En réalité, la perspective d'une hausse des marchés boursiers en fin d'année n'est pas garantie. Nous l'avons constaté en décembre 2024 : malgré une performance annuelle globalement positive, les marchés ont clôturé en baisse, en raison des anticipations de bouleversements géopolitiques et économiques aux États-Unis suite à l'élection de Donald Trump à la présidence. Ce cas est loin d'être isolé. Par exemple, depuis 1990, on compte 24 mois de décembre positifs pour le marché boursier, contre seulement 11 mois de baisse.
Et les récentes évolutions ne nous portent pas à un franc optimisme pour les derniers jours de 2025. Les récentes données économiques américaines indiquent un marché du travail peu dynamique, mais sans apporter beaucoup de clarté sur les évolutions des taux d’intérêt en 2026. Côté entreprises, les signes de scepticisme à l'égard de l'intelligence artificielle (IA) se multiplient, comme en témoignent le récent recul du cours des actions de NVIDIA et la dégringolade d'Oracle et de Broadcom après l'annonce de dépenses croissantes dans le domaine de l'IA.
Plutôt que de s’interroger sur l’évolution des Bourses les derniers jours de 2025, mettez à profit les prochains jours pour penser vos investissements sur le long terme, en fonction de vos objectifs. Diversifier vos investissements entre actions de différents secteurs et de différents pays. Et ne négligez pas une poche obligataire pour réduire le risque de votre portefeuille.
