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La dernière semaine de l’année a été calme sur les grandes Bourses

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Publié le 29 décembre 2023
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La dernière semaine de l’année a été calme sur les grandes Bourses.

La dernière semaine de l’année a été calme sur les grandes Bourses.

Comme à l’accoutumée, la période des fêtes a été désertée par les investisseurs, en l’absence de catalyseur. Le rallye de fin d’année amorcé fin octobre se termine dans le calme.

Sur la semaine, le S&P 500 gagne 0,6% pour clôturer l’année 2023 au sommet.
Le Stoxx Europe 50 grappille 0,4% pour s’approcher aussi de son sommet.
Le Bel 20 s’adjuge 0,6% pour terminer in extremis dans le vert sur l’ensemble de l’année (+0,1%). 

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Les investisseurs guettent les signes indiquant que l’inflation en Europe et aux USA rentre bien dans sa boîte, ce qui permettrait, espèrent-ils, une baisse rapide des taux des banques centrales. 
Aux USA, les inscriptions hebdomadaires au chômage et les chiffres de l’immobilier indiquent que l’économie ralentit, tout en restant solide. L’espoir d’une baisse plus rapide des taux américains qu’européens conduit le dollar à son niveau le plus bas depuis cinq mois face à l’euro. 

Le secteur de l’énergie baisse de 0,1%, dans le sillage du prix du baril de Brent.
Les inquiétudes entourant les perturbations du transport maritime en mer Rouge s'estompent mais ont encore pesé sur le prix du pétrole, qui recule de 1% sur la semaine.
Exxon Mobil abandonne 1,7% et TotalEnergies cède 1%. 
En 2024, le prix du baril de pétrole restera freiné par la hausse de l’offre mondiale (avec notamment le pétrole de schiste américain…) et par la faiblesse de la demande (due au ralentissement de l’économie mondiale).
Hors accident géopolitique, le prix du baril devrait avoisiner les 90 USD en 2024. 

Le secteur des semiconducteurs gagne encore 1,2% sur la semaine et clôture ainsi l’année sur un rendement spectaculaire de 79% (en euro), tiré par les promesses de l’intelligence artificielle. 
Intel gagne 5%. Le groupe bénéficiera d’une subvention de l’Etat d’Israël supérieure aux attentes (3,2 milliards de dollars) pour financer l’expansion de son site de production dans le sud du pays (dont le côut est évalué à 25 milliards de dollars).

Le secteur des ressources de base termine la dernière semaine de l’année sur un gain de 1%. Anglo American grimpe de 3,7%. Le groupe minier envisagerait de vendre sa mine d’engrais au Royaume Uni, pour améliorer sa rentabilité. 

Au sein du Bel 20

Solvay gagne 5,3%. La récente scission de l’ancien Solvay a mieux mis en lumière la valeur des différentes composantes et l’action du nouveau Solvay en profite. 
Syensqo, l’autre entité issue de la scission et regroupant les activités de croissance, perd cependant quant à elle 1,4%.

argenx reprend 1,8%, après sa chute de la semaine précédente, due à l’annonce de deux échecs d’essais cliniques en un mois de temps. 

UCB grimpe de 1%. Après les USA, la société a obtenu au Japon l’autorisation de commercialiser le bimekizumab pour trois nouvelles indications (traitement du rhumatisme psoriasique, de la spondylarthrite axiale non radiographique et de spondylarthrite ankylosante); en 2022, il y avait déjà obtenu l’autorisation pour trois affections de la peau. 

AB InBev gagne 0,3%. Le titre est désormais suivi par une société de Bourse de Hong Kong, avec un conseil d’achat. 

Les trois sociétés immobilières du Bel 20 profitent toujours de la baisse des taux (le taux belge à 10 ans s’est approché mercredi de ses minima de 2023).
Cofinimmo augmente de 1,6%, Warehouses De Pauw de 1,3% et Aedifica de 0,5%. 
Sur l’ensemble de l’année, en dépit de la remontée réalisée en octobre, Cofinimmo reste en recul de 14,1% et Aedifica de 13,4%; Warehouses De Pauw termine cependant 2023 en hausse de 7,6%.

L’indice Bel 20 clôture donc 2023 quasi au même niveau qu’un an plus tôt (+0,1%). 
Sept de ses membres clôturent l’année en hausse.
Melexis signe la plus forte hausse sur l’année (+13,8%), grâce à la forte demande de semi-conducteurs et au succès médiatique de l’Intelligence artificielle.
Umicore accuse la plus forte baisse de l’année (-27%), suite aux divers doutes et déboires dont a souffert le groupe. 

En dehors du Bel 20

Euronav perd 1,2%. L’armateur a annoncé l’acquisition de CMB.TECH pour 1,15 milliard de dollars. CMB.TECH dispose d’une flotte de navires à émission de carbone faible ou nulle (106 bateaux au total, dont 46 restant à construire). La société développe aussi des infrastructures et des applications maritimes et industrielles, respectueuses de l’environnement. Euronav financera son acquisition par la vente d’une partie de ses VLCC à Frontline. L’opération s’inscrit dans la nouvelle stratégie du groupe, visant à diversifier et optimaliser sa flotte, ainsi qu’à la rendre plus respectueuse de l’environnement. 

Hyloris bondit de 7,3%, bénéficiant de l’annonce de résultats clilniques positifs pour une version liquide du Valacyclovir, un antiviral souvent utilisé contre l’herpès. La société prévoit d’introduire en 2024 une demande d’autorisation aux USA. Cela s’inscrit dans sa stratégie, consistant à faire en sorte de disposer d’ici 2025 d’un panel de 30 produits (approuvés ou en développement). 

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