Aux USA, le S&P 500 a grappillé 0,1% sur la semaine. Le Nasdaq a encore souffert de l’effet de la hausse des taux obligataires américains sur les valeurs technologiques et a cédé 0,2%.
En Europe, le Stoxx Europe 50 a aussi grimpé de 0,1%. Notre Bel 20 est aussi resté quasi stable (+0,1%), mais son recul sur l’ensemble de l’année reste encore de 13,4%.
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Le secteur du luxe a bénéficié de la réouverture des frontières de la Chine. Il a gagné 2,3% au niveau mondial et 2,9% à l’échelle européenne.
LVMH a grimpé de 2,8%.
Le secteur aérien n’a pas profité de cette nouvelle, compte tenu de la nouvelle crainte de Covid que cela engendre. Le secteur a cédé 2%.
Le secteur des voyages et des loisirs n’en a pas profité non plus (il a perdu 0,2%).
Le secteur de l'énergie a perdu du terrain, tant en Europe (-0,3%) qu'aux USA (-1,2%).
Le prix du pétrole brut a baissé de 2%, malgré les conditions climatiques hivernales extrêmes aux USA, malgré l'assouplissement en Chine des mesures liées au coronavirus (qui fera regrimper les besoins en énergie) et malgré l'annonce par la Russie qu'à partir de février, elle cessera de vendre du pétrole pendant au moins 5 mois aux pays soumis au plafonnement des prix, convenu début décembre par l'UE, le G7 et l'Australie.
Tesla a encore perdu 1,1%. Le groupe prévoit pour janvier de nouvelles réductions de la production dans son usine de Shanghai, alimentant ainsi les inquiétudes quant à la baisse de la demande en Chine (le plus grand marché automobile du monde).
En Europe, les Bourses ont aussi été apathiques, affectées notamment par les déclarations de certains dirigeants de la Banque centrale européenne qui ont laissé entendre que les taux d’intérêt pourraient encore gimper beaucoup plus haut, à plus de 3% (pour refroidir l'économie et l'inflation).
Au sein du Bel 20
Malgré une légère remontée des taux d'intérêt, les actions immobilières ont été du côté des gagnants.
VGP a rebondi de 3,5%. Le titre continue de se remettre de sa précédente forte chute, après avoir démontré la semaine passée que son partenariat avec Allianz se porte toujours bien (son recul depuis début 2022 est cependant encore de 66,8%).
Cofinimmo a rebondi de 1,3% après avoir annoncé des cessions pour 70 millions d'euros : 3 immeubles de bureaux en Belgique, pas mal de bureaux du courtier d'assurance MAAF et 3 établissements français de repos et de soins (non stratégiques). La SIR respecte ainsi son objectif : réaliser des cessions pour un total de 140 millions d'euros en 2022. Une mesure nécessaire pour continuer à investir dans l'immobilier du secteur de la santé, sans porter son endettement au-delà du maximum visé de 45%. En 2023, Cofinimmo prévoit de céder encore pour 200 millions supplémentaires d'actifs non stratégiques.
Warehouses De Pauw a augmenté de 1,8%.
Aedifica a gagné 1,2%.
Sofina a repris des couleurs (+2,4%), même si son cours reste inférieur de 51,5% à celui de fin 2021. L'une de ses participations, la start-up indienne Honasa Consumer (plateforme numérique de soins personnels et de soins pour bébés connue pour les produits MamaEarth), a déposé une demande d'introduction en Bourse prévoyant de vendre les actions existantes (y compris celles de Sofina).
Proximus, comme les autres actions du secteur télécom européen, a bénéficié de sa nature relativement défensive et a enregistré une hausse de 1,7%.
Solvay a cédé 0,3%. Selon la presse coréenne, le groupe s’apprêterait à acquérir un acteur local, Solus Biotech, spécialisé dans les ingrédients naturels pour les industries cosmétiques et pharmaceutiques. Avec cette acquisition, dont le coût est estimé à environ 260 millions d'euros, Solvay renforcerait sa position dans le secteur de la beauté.
UCB a perdu 0,5%. Une société de Bourse a un peu baissé son objectif de cours (mais maintenu sa recommandation d'achat).
Colruyt a encore perdu 1,1%. Le groupe, qui n'a pas réussi à gagner des parts de marché depuis un certain temps (sa part actuelle est inférieure à celle d’avant la crise du coronavirus), et qui a publié mi-décembre des résultats semestriels décevants, a congédié son directeur du marketing.
En dehors du Bel 20
Kinepolis a cédé 1,6%, bien que remplissant actuellement ses salles grâce au nouveau blockbuster Avatar. Selon le CEO, le groupe a toujours du mal avec l’offre de films. Le 4e trimestre ne sera pas encore revenu aux niveaux d'avant la pandémie. Le CEO ne s'attend pas non plus à ce que ce soit le cas en 2023. Ce sera plutôt pour 2024. Donc 2023 semble s’annoncer comme une nouvelle année de transition. Mais étant donné que Kinepolis est un champion de l'innovation, de l'efficacité et de la réduction des coûts, nous nous attendons néanmoins à une belle reprise des bénéfices.
Miko a repris 1%. Le groupe acquiert les activités hors domicile de l’anversois Beyers Koffie, le plus grand torréfacteur belge opérant principalement pour les marques de supermarchés. Une petite acquisition (le chiffre d'affaires de Beyers est de 2 millions d'euros, soit moins de 1% du chiffre d'affaires de Miko), mais avec laquelle Miko peut renforcer sa position sur le marché hors domicile en Belgique.
Atenor a cédé 0,4%. Le groupe a conclu un accord pour la vente du complexe de bureaux @Expo à Bucarest. La vente finale est prévue pour la fin du premier trimestre 2023.
Plus d’info dans notre analyse | Atenor : une occasion à saisir ?
Nextensa a gagné 3,1%. Le groupe cède son site Titanium (Luxembourg) à un promoteur immobilier. Cette vente s'inscrit dans sa stratégie de réduction de sa dette et permet de réaliser une importante plus-value, qui aura encore un bel impact sur les résultats de 2022.
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