Article

Dès que vous achetez un fonds de placement international, vous investissez en devises étrangères

Publié le  30 décembre 2019
Lecture ##TIME## min.

Partagez cet article

Et ces devises fluctuent par rapport à l’euro. A la hausse comme à la baisse. Cela a des conséquences sur la volatilité et le rendement.

Plusieurs études ont toutefois démontré qu’investir dans des devises étrangères répartissait mieux le risque dans un portefeuille. 

Devises étrangères = volatilité

Toutes les devises que compte la planète montent et descendent par rapport à l’euro : dollar américain, livre sterling, couronne suédoise, etc. L’ampleur de ces mouvements, qu’on appelle la volatilité, dépend d’une devise à l’autre. La couronne danoise par exemple est arrimée à l’euro, si bien que sa volatilité est faible. Par contre le real brésilien est beaucoup plus volatil. 

Devises étrangères = rendement

Les fluctuations des devises par rapport à l’euro peuvent avoir un grand impact sur un portefeuille. Ces dernières années, investir en dollar australien n’a pas été une bonne affaire. Alors qu’investir en yen japonais a été de pair avec une substantielle plus-value.

Quelle devise va monter ?

C’est une bonne question, mais il est hélas difficile d’y répondre, même à court terme. Plusieurs prévisionnistes s’y sont cassé les dents. 

Par contre, il est parfaitement possible de calculer si une devise étrangère est sous-évaluée ou surévaluée par rapport à l’euro. Mais c’est tout. On peut toutefois considérer qu’une devise sous-évaluée comme la couronne suédoise devrait – en principe – combler cette sous-évaluation. Tôt ou tard. En pratique, il s’avère que ce rééquilibrage peut prendre énormément de temps. Quand il se fait. D’autant qu’une devise sous-évaluée peut l’être encore plus. Idem pour une devise surévaluée.

Se couvrir coûte (fort) cher

Considérez qu’il ne vous est pas possible de prévoir l’évolution future d’une monnaie étrangère par rapport à l’euro. Pour ce faire, certains recourent à ce que l’on appelle ‘la couverture’, via des options, des échanges de devises ou l’achat de certains fonds de placement.

Nous déconseillons à la plupart de nos lecteurs de se couvrir contre le risque monétaire. Cela coûte cher en rendement (comptez quelques pour cents) et, surtout, cela réduit la répartition du risque dans un portefeuille. Sans compter le sentiment amer qui peut vous étreindre si, contre toute attente, la devise en question monte au lieu de descendre puisque dans ce cas vous perdez la plus-value qu’apporte une telle hausse.

Profitez gratuitement de toutes les infos que nous publions régulièrement sur l’évolution des devises. 1 mois gratuit !