Hier, mercredi, les indices boursiers américains se sont envolés. Le S&P 500 a grimpé de 3,1% et le Nasdaq (valeurs technologiques) a rebondi de 4,6%.
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Powell rassure
En déclarant que la prochaine hausse des taux directeurs, en décembre, pourrait être plus modérée que prévu, Jerome Powell, le président de la banque centrale américaine (la Fed), a provoqué l’euphorie sur les marchés américains.
Si la Fed est disposée maintenant à ralentir le rythme de la hausse des taux, c’est parce que les pressions inflationnistes reculent ces derniers mois. Ayant atteint au mois de juin un sommet à 9,1%, l’inflation américaine est en décrue depuis, et s’affichait en octobre à 7,7%.
Pour les investisseurs, le fait que le gros des hausses des taux directeurs (et donc du renchérissement du crédit) est maintenant derrière eux est très rassurant. Malgré la très nette hausse des taux d’intérêts directeurs – ils sont passés de 0,25% en début d’année à 4% aujourd’hui – l’économie américaine n’est pas en crise et la perspective d’un ralentissement dans le mouvement de hausse renforce les espoirs d’un atterrissage en douceur.
Tout aussi important, contrairement aux autres grandes économies tels que l’Union européenne ou la Chine, l’économie américaine n’est pas impactée par d’autres problèmes. Une fois l’inflation contrôlée, elle pourra repartir de plus belle.
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