Une obligation, plusieurs cours ?

Il n'est pas rare que des obligations soient à ce point peu liquides qu'aucune transaction n'a lieu pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines. C'est le cas pour de petits émetteurs belges comme Atenor, Bekaert ou Gimv...

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Marché peu liquide

Le cours d'une obligation (et d'un titre en général) est le dernier prix auquel une transaction s'est dénouée. Cela ne veut pas dire que c'est à ce cours que vous pourrez acheter ou vendre. Les cours évoluent en effet en continu, en fonction de l'offre et de la demande. Lorsqu'il y a beaucoup d'échanges, il est probable que la prochaine transaction se fera à un cours proche du précédent. Pour les obligations peu traitées, ce n'est par contre pas toujours le cas. Prenez cette obligation de Gimv (3,5% 05/07/2031). Le 8 mai, une transaction s'est dénouée à un cours de 106%. La transaction suivante a eu lieu presqu'un mois plus tard, le 5 juin, au cours bien moins élevé de 98%.

Cours indicatif

Afficher pendant un mois le dernier cours de 106% pourrait vous donner une mauvaise indication quant au prix du jour de l'obligation. Pour les obligations sur notre site internet, nous avons donc choisi, plutôt que de reprendre le dernier cours boursier, d'afficher un cours théorique. Ce prix tient compte de l'évolution du marché depuis la dernière transaction. Voilà pourquoi les cours des obligations sont parfois différents de ceux de votre banque. Notez bien qu'il s'agit de cours indicatifs. Si le cours en Bourse d'une obligation persiste à être plus élevé, vous ne pourrez pas l'acheter au cours que nous mentionnons. Mais si vous l'achetez quand même, veillez à ce que cela n'affecte pas trop votre rendement. Enfin, certaines banques, quand on les contacte, offrent la possibilité d'acheter les obligations hors Bourse. Le prix est parfois plus intéressant qu'en Bourse. Le marché des obligations est décidément bien moins transparent que celui des actions.