Thales est bien placé pour profiter des besoins européens en équipements de défense. Il vient de signer de bons contrats et d’autres suivront encore. À 25 fois les bénéfices 2026, la valorisation de l’action est loin d’être excessive.
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L’intrusion de drones russes dans l’espace aérien polonais puis roumain a relancé l’intérêt pour les actions de la défense européenne et Thales. Freiné par l’espoir d’une trêve en Ukraine et des résultats jugés un peu décevants au 1er semestre, le cours de ce dernier était stable depuis quelques mois.
Aujourd’hui, la direction a confirmé la hausse de 6 à 7% du chiffre d’affaires pour 2025 et plus de croissance pour l’activité cybersécurité (chiffre d’affaires : -3,5% au 1er semestre) pour le semestre en cours.
La direction reste aussi confiante dans les perspectives de croissance à long terme compte tenu des besoins en Europe. À ce titre, la commande de 8 milliards EUR du Danemark pour huit systèmes de défense aérienne développés en Europe est un bon signe.
Les systèmes de longue portée choisis sont conçus par Thales et MBDA (détenu par Airbus, BAE et Leonardo). Thales va aussi codévelopper un drone pour la guerre électronique (brouillage des radars) avec le britannique Autonomous Devices et investit dans les drones sous-marins. Le groupe a par ailleurs ouvert les négociations avec Leonardo et Airbus pour fusionner les activités spatiales et en améliorer la rentabilité.
Cours au moment de l’analyse : 262,20 EUR
Thales est un groupe français qui figure parmi les leaders européens des équipements et systèmes électroniques destinés aux secteurs aéronautique, naval et de la défense, ...
